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Après les heurts liés à la victoire du Maroc, le maire RN de Fréjus suspend les aides d’un quartier

David Rachline prévoit de suspendre les aides allouées à un quartier de la ville de Fréjus, suite aux affrontements entre la police et plusieurs jeunes. L'élu du Rassemblement national lance «un signal d'alarme» pour mettre fin à «la récréation».

«Nous suspendrons l’intégralité des subventions», a martelé le 8 décembre sur le plateau de BFM TV le maire du Rassemblement national (RN) à Fréjus, David Rachline. L’élu a décidé de suspendre temporairement les aides allouées au quartier de la Gabelle dans le centre-ville suite à des débordements survenus l’avant-veille dans la soirée, après la victoire des Lions de l’Atlas contre l’Espagne, en huitième de finale de la Coupe du monde au Qatar.

En effet, au coup de sifflet final, des scènes de liesses mais également des affrontements avec les forces de l’ordre ont eu lieu dans ce quartier de Fréjus. Les jeunes ont jeté des pierres et tiré au mortier d’artifice tandis que la police faisait usage de gaz lacrymogène. 

«A un moment donné, il faut siffler la fin de la récréation, on ne peut pas supporter que toutes les semaines ce quartier soit victime d’une centaine de voyous sans que personne ne réagisse», a interpellé David Rachline sur BFM TV. De ce fait, le maire de Fréjus a annoncé la suspension des subventions destinées à ce quartier. «Il s’agit pour nous de lancer un signal d’alerte, un signal d’alarme pour dire on n’en peut plus», s’est indigné l’élu du Rassemblement national. Concrètement, cette suspension d’aide équivaut à la suppression de 69 000 euros, dont 11 000 euros pour des cours de français, 36 000 euros pour un Algeco (constructions modulaires), 20 000 euros pour la création d’une crèche et 2 000 euros pour trois éducateurs.

«Ces années, nous avons dépensé des millions d’euros pour ce quartier, sans que jamais nous ayons le retour en face en ce qui concerne la sécurité», a assuré David Rachline.

Le maire de Fréjus a pointé du doigt la responsabilité de l’Etat : «Mettez les moyens en face en ce qui concerne la sécurité publique, on ne peut pas continuer de cette manière avec si peu de policiers nationaux qui ne peuvent plus faire leur travail dans de bonnes conditions aujourd’hui.» «L’Etat est démissionnaire», a-t-il encore fustigé, s’en prenant également à la justice française : «Une fois ces personnes interpellées, la plupart du temps elles ressortent au bout de quelques heures de procédure.»

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