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Attaque du pont de Crimée : le FSB met en cause Kiev et explique avoir déjoué d’autres attentats

Le FSB a fait savoir disposer de nouveaux éléments confirmant selon lui l'implication de Kiev dans l'organisation de l'attentat du pont de Crimée. Les renseignements russes assurent par ailleurs avoir déjoué deux autres attaques.

Dans un communiqué mis en ligne ce 12 octobre, le FSB a assuré que l’attaque au camion piégé qui a récemment endommagé le pont de Crimée en tuant sur le coup trois personnes, avait été pilotée par «la Direction générale du renseignement du gouvernement ukrainien, son chef Kirill Boudanov, ses employés et ses agents».

Le camion transportant la charge explosive qui a endommagé le pont de Crimée.

«L’engin explosif a été camouflé dans des rouleaux de film plastique bâtiment sur 22 palettes pour un poids total de 22 770 kg, et a été envoyé depuis le port maritime d’Odessa vers la ville bulgare de Roussé au début du mois d’août», peut-on lire dans le texte qui révèle les identités de plusieurs individus accusés d’avoir participé à l’opération. Celle-ci est décrite en détails jusqu’à l’explosion qui s’est produite tôt dans la matinée du 8 octobre, sur le pont qui relie la Russie continentale à la péninsule de Crimée : le camion aurait ainsi transité par la Bulgarie, l’Arménie et la Géorgie, avant d’arriver en Russie.

«Le déplacement de la cargaison sur l’ensemble de l’itinéraire, ainsi que les contacts avec les participants au schéma de transport criminel étaient contrôlés par un agent de la Direction générale du renseignement du ministère ukrainien de la Défense», affirme encore le FSB qui explique avoir procédé à plusieurs arrestations dont celles de cinq citoyens russes ainsi que trois Ukrainiens et Arméniens, tous suspectés d’avoir participé à la préparation de l’attaque.

Deux attaques déjouées en Russie, selon le FSB

Le Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie assure par ailleurs avoir déjoué la préparation par les services spéciaux ukrainiens de deux autres «actes de sabotage et de terrorisme». Le premier aurait impliqué «l’utilisation d’armes de haute précision dans la région de Moscou».

Le second aurait visé un centre logistique à Briansk, une ville russe située non loin de la frontière ukrainienne. Le FSB explique ici avoir arrêté un citoyen ukrainien qui, «sur instruction» de Kiev, aurait rejoint «une cache préparée par les services spéciaux ukrainiens, contenant des composants d’engins explosifs».

«Il a effectué l’assemblage d’un engin explosif improvisé et la vérification de sa chaîne de détonation. Il a ensuite effectué des repérages dans l’un des entrepôts d’une entreprise de transport et de logistique, dans le but de poser un engin explosif improvisé et de réaliser une explosion de grande puissance. Au cours de l’enquête, un engin explosif d’environ 3 kg en équivalent TNT fabriqué par lui sur la base d’une ogive de missile guidé antichar a été confisqué au malfaiteur, ainsi que du matériel de communication pour maintenir le contact avec les agents du Service de sécurité ukrainien», détaille encore le FSB.

En réaction à l’attaque du pont de Crimée, le président russe Vladimir Poutine avait promis des réponses «dures» et proportionnelles aux menaces posées à la sécurité de la Fédération de Russie. Des dizaines de frappes russes ont par ailleurs été menées le 10 octobre sur le territoire ukrainien, Moscou ayant expliqué avoir ciblé les infrastructures militaires du pays.




En réaction à l’attentat du pont de Crimée, la Russie mène des frappes «massives» sur l’Ukraine


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