Actualité

Au Trocadéro, Eric Zemmour en appelle une nouvelle fois à «l’union des droites»

Rassemblant des dizaines de milliers de personnes au Trocadéro, Eric Zemmour a fait applaudir par la foule plusieurs personnalités de droite dont il espère qu'ils le rejoindront : Eric Ciotti, Nadine Morano ou encore Jordan Bardella.

Eric Zemmour a rassemblé le 27 mars plusieurs dizaines de milliers de personnes au Trocadéro à Paris, pour l’un des derniers grands rassemblements de campagne présidentielle. «J’ai choisi le Trocadéro pour venir laver les affronts de la droite», a-t-il affirmé, alors que Nicolas Sarkozy et François Fillon y avaient tenu meeting en 2012 et 2017, perdant la présidentielle dans la foulée.

Au début de son discours, le candidat de Reconquête! – qui a revendiqué la présence de 100 000 personnes – a appelé au rassemblement de la droite et des «patriotes» : «J’aurai besoin de tout le monde. J’aurai besoin de toutes les familles de la droite et de tous les patriotes […] J’ai des amis aux Républicains et je les accueillerai. J’ai des amis au Rassemblement national, ils auront toute leur place à mes côtés.»

Il a ensuite listé des personnalités des deux partis, demandant à ses soutiens de les applaudir : «Oui, j’aurai besoin d’Eric Ciotti, applaudissez-le ! […] Oui j’aurai besoin de François-Xavier Bellamy, de Laurent Wauquiez, […] de Nadine Morano, de Jordan Bardella… Applaudissez-les ! Car c’est l’idée que je me fais de l’union des droites. Car c’est l’idée que je me fais de la France», a-t-il poursuivi. 

L’ancien éditorialiste a par ailleurs taclé plusieurs de ses concurrents : Valérie Pécresse  «une centriste déjà prête à voter Emmanuel Macron» au second tour, Marine Le Pen «une socialiste en matière économique», tandis que le président sortant ne saurait, selon lui, «toujours pas de quel bord il est» malgré l’exercice du pouvoir.

Le discours d’Eric Zemmour a en outre mis à nouveau en garde contre le déclin de la France : «La crainte de la fin de la France, c’est le malheur indéfinissable de se sentir étranger dans son propre pays, […] c’est l’horreur devant les victimes qui se multiplient, c’est le désespoir devant une classe politique si lâche», a-t-il notamment déclaré. Le public a alors embrayé : «Ici, ici, c’est la France !»

Le meeting a également été marqué par un public coupant régulièrement le candidat à travers plusieurs slogans dont «Macron assassin». Des termes très vite dénoncés par le camp du président sortant mais aussi Valérie Pécresse. Citant l’entourage d’Eric Zermmour, le journaliste au Parisien Alex Sulzer rapporte que le candidat «n’a pas entendu le “Macron assassin”» et «va même jusqu’à “condamner ce qu’a dit la foule à ce moment-là”».




«C’est ça Paris» : Eric Zemmour reçoit huées et projectiles au milieu de toxicomanes et migrants


Source

Leave a Reply

Back to top button