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Bouches-du-Rhône : des activistes écologistes saccagent une cimenterie du groupe Lafarge

L'usine Lafarge de Bouc-Bel-Air a été ciblée le 10 décembre par une centaine de militants écologistes masqués qui y ont commis d'importantes dégradations engendrant ainsi l'arrêt de l'activité.

Le 10 décembre, le site industriel Lafarge La Malle à Bouc-Bel-Air (Bouches-du-Rhône), dans le collimateur des défenseurs de l’environnement, a été attaqué par des militants écologistes vêtus de combinaisons intégrales blanches. 

Des images diffusées sur Twitter montrent des militants armés de haches et de marteaux détruire une caméra de surveillance et sectionner des câbles. Des véhicules de chantier sont par ailleurs incendiés. France Bleu évoque également «des sacs de ciments éventrés», une entrée par effraction sur le site et avance le chiffre d’une centaine d’assaillants. Le cimentier a dénoncé un «acte criminel» et annoncé qu’une plainte serait déposée. L’activité était toujours à l’arrêt le 11 décembre. 

«Ici à Bouc-Bel-Air, les fours qui ont été ciblés, longtemps alimentés par des déchets industriels et des pneus, sont aujourd’hui le symbole du greenwashing. La pollution atmosphérique est considérable […] Pour autant, les cheminées crachent toujours leur venin», justifie un communiqué attribué aux activistes et cité parLa Provence

«Tout est allé très vite. En moins d’une heure ils étaient déjà repartis», a témoigné un employé cité par le quotidien régional. «Ils sont arrivés par la partie stockage de pneus, on n’a rien pu faire.»

Le site a souvent été pointé du doigt par des militants écologistes car des dizaines de milliers de pneus y sont brûlés pour produire du ciment. L’usine a déjà été mise en demeure par la préfecture de respecter les limites autorisées d’émission de dioxyde de souffre, un gaz toxique qui engendre entre autres des problèmes respiratoires. Le groupe Lafarge quant à lui revendique d’avoir investi 6,2 millions d’euros pour rendre sa production conforme.

Une enquête a été ouverte et confiée à la gendarmerie de Bouc-Bel-Air pour identifier les auteurs des dégradations. 

Le préfet de police Laurent Nunez justifie le qualificatif «écoterrorisme» utilisé par Darmanin

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