Le ministre de la Santé a condamné la grave agression survenue à l'hôpital Ambroise-Paré, à Boulogne-Billancourt, qui a blessé cinq membres du personnel. Le patient responsable de ces violences a été placé en garde à vue.
Cinq membres du personnel ont été blessés ce 19 février lors d’une agression par un patient aux urgences de l’hôpital Ambroise-Paré à Boulogne-Billancourt, dans l’ouest parisien, a indiqué l’AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris), dont dépend l’établissement.
«Le patient était hospitalisé en unité d’hospitalisation courte durée [UHCD]. Au cours de sa prise en charge ayant nécessité une contention, cinq personnels, dont deux médecins […], deux infirmiers […] et un agent de sécurité ont été blessés», a indiqué l’AP-HP.
«Le patient a été immobilisé par un agent de sécurité, puis interpellé par la police», a ajouté l’AP-HP, qui n’a pas détaillé la nature ou la gravité des blessures des victimes. «Toutes les équipes médicales et soignantes sur place ainsi que le service de la sécurité ont été très choqués», a précisé l’AP-HP.
Condamnation du ministre de la Santé
Un soutien psychologique a été mis en place pour «l’ensemble du personnel du service d’accueil des urgences», tandis que les patients pris en charge par le Samu ont été «orientés vers d’autres services d’urgences du secteur».
Je condamne avec la plus grande fermeté l’agression qui s’est produite aujourd’hui aux urgences de l’hôpital Ambroise-Paré @APHP. Une cellule d’urgence médico-psychologique a immédiatement été mise en place. Toutes mes pensées vont aux 4 victimes blessées et à leurs proches.
— François Braun (@FrcsBraun) February 18, 2023
Dans un tweet, le ministre de la Santé, François Braun, a «condamné avec la plus grande fermeté» l’agression. «Toutes mes pensées vont aux victimes blessées et à leurs proches», a-t-il ajouté.
Selon les informations fournies par l’AP-HP, trois des soignants blessés sont rattachés à des établissements psychiatriques parisiens, le groupe hospitalier Paul Guiraud de Villejuif pour l’un des deux médecins et le centre hospitalier Sainte-Anne pour les deux infirmiers.
L’AP-HP et les directions des établissements concernés «expriment leur entier soutien aux personnels impliqués dans cette agression» et «saluent les équipes qui ont permis d’assurer la continuité du service et l’accueil des patients», selon le communiqué.
Débordés, 90% des soignants des urgences en arrêt-maladie à l’hôpital de Pontoise