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Energie : une rallonge budgétaire pour chauffer l’Assemblée nationale

L'Assemblée nationale a prévu 2,3 millions d'euros de crédits supplémentaires pour 2022 afin de faire face notamment aux «effets de l'inflation sur les dépenses énergétiques» de l'institution et aux augmentations des rémunérations des fonctionnaires.

Le bureau de l’Assemblée nationale a acté le 7 décembre une rallonge de 2,3 millions d’euros de son projet de budget, qui s’élevait jusqu’alors à 608,7 millions d’euros.

Comme le rapporte l’AFP, il s’agit pour l’institution de «tenir compte des mesures de revalorisation indiciaires, des incertitudes liées au rythme d’avancement de plusieurs investissements immobiliers et des effets de l’inflation sur les dépenses énergétiques».

Lors de la dernière réunion du bureau (la plus haute instance collégiale de l’institution), de longs échanges ont eu lieu sur la température dans certains locaux de l’Assemblée, en principe à 19°C mais parfois moins élevée en cas de chauffage défectueux, a rapporté un participant. Les députés portent volontiers l’écharpe également dans l’hémicycle depuis quelques jours…

Crise énergétique et appels à la «sobriété»

La présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, a lancé début août un groupe de travail sur le «développement durable» au sein de l’institution, chargé de plancher sur des mesures de «sobriété énergétique» et, pour 2023, sur un «plan de transition écologique».

Emmanuel Macron le 6 décembre en Albanie.

Macron s’insurge contre les «scénarios de la peur» liés aux coupures de courant programmées

Pour rappel, la France est menacée par d’éventuelles coupures d’électricité cet hiver, redoutées en raison d’une production historiquement basse du parc nucléaire. Les coupures de courant devraient être programmées et ciblées, à raison de deux heures consécutives maximum avec des délestages confirmés la veille, en cas de surcharge du réseau électrique.

Si les gendarmeries, casernes de pompiers, commissariats, hôpitaux et autres sites sensibles doivent être épargnés, il n’en va pas de même pour les logements des particuliers. Ces derniers sont incités à se mobiliser dans le cadre du «plan de sobriété» présenté en octobre par la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher : en réduisant entre autres le chauffage et l’éclairage, il s’agit de viser, dans les deux ans, un objectif de 10% de réduction de la consommation énergétique par rapport à 2019, puis d’accentuer ces efforts les années suivantes.

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