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Jadot laisse la porte ouverte à la participation des écologistes à une potentielle coalition

L'écologiste Yannick Jadot a fait savoir ce 24 juin que les écologistes étaient «toujours prêts à des compromis» et n'a pas exclu qu'ils participent, sous conditions, à un éventuel gouvernement de «coalition» pour sortir de la crise politique.

L’ancien candidat écologiste (EELV) à la présidentielle 2022, Yannick Jadot, n’exclut pas de participer à un gouvernement de coalition avec les macronistes.

«Nous sommes toujours prêts à des compromis […] quand un texte est positif, quand ça va dans le bon sens», a-t-il assuré sur France Inter le 24 juin.

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Les écologistes pourraient-ils ainsi participer à un gouvernement de coalition, piste évoquée par Emmanuel Macron pour sortir de la crise ? «Je ne ferme la porte à rien, car le président n’a parlé de rien», a-t-il botté en touche, regrettant que le chef de l’Etat fasse des «appels du pied clairement à droite» et non à destination de la gauche et des écologistes.

Toutefois, a-t-il ajouté, «s’il proposait» des mesures de lutte contre le dérèglement climatique, pour l’agriculture, le pouvoir d’achat, la démocratie, «évidemment il faudrait y réfléchir». «Mais aujourd’hui, ce n’est pas la position du président de la République», a-t-il relevé. Quant à voir des écologistes entrer au gouvernement, le député européen a considéré que ce n’était «pas le sujet aujourd’hui».

«Le sujet aujourd’hui, c’est : qu’est-ce que le président de la République propose aux Français et aux formations politiques représentées à l’Assemblée nationale ?» car pour l’instant «il organise le blocage de nos institutions», selon Yannick Jadot.

«Est-ce qu’Emmanuel Macron sera l’artisan d’une démocratie refondée, enfin délibérative, où on passe des compromis […], ou est-ce qu’il restera ce président arc-bouté sur son pouvoir, tentant en permanence les débauchages et la soumission d’autres groupes politiques», a-t-il résumé, jugeant qu’Emmanuel Macron ne devait pas «poser des ultimatums [mais] porter des choix de société, un changement de méthode [pour que] les groupes se positionnent par rapport à ça».

Emmanuel Macron prend l’exemple de l’Italie et l’Allemagne

Le président Emmanuel Macron, qui a perdu la majorité absolue à l’Assemblée nationale, s’est dit «très confiant» ce 24 juin de pouvoir bâtir des «majorités constructives», comme en Allemagne ou en Italie, avec «l’ensemble des partis de gouvernement». «Je crois que c’est ce que l’Italie comme l’Allemagne font et c’est ce que nous ferons […] avec l’ensemble des partis de gouvernement, de pouvoir bâtir soit une coalition soit [des] accords sur des textes pour avancer sur un agenda clair», a-t-il déclaré à l’issue d’un sommet européen à Bruxelles.

Emmanuel Macron avait demandé le 22 juin aux partis d’opposition de «dire en toute transparence jusqu’où ils sont prêts à aller [pour] bâtir des compromis» : «Entrer dans une coalition de gouvernement et d’action [ou] s’engager à voter simplement certains textes, notre budget.»




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