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Le chef du renseignement militaire français limogé, dans le contexte du conflit en Ukraine

Le général Eric Vidaud, directeur du renseignement militaire, va quitter son poste. Une source proche du dossier évoque une «réorganisation du service» tandis qu'une autre parle de différents manquements, notamment un «manque de maîtrise des sujets».

Plusieurs médias, ainsi que l’Agence France-Presse, ont confirmé une information de L’Opinion annonçant le départ immédiat du patron de la Direction du renseignement militaire (DRM), le général Eric Vidaud. Cela faisait seulement sept mois qu’il avait pris les commandes de la DRM, qui relève de l’état-major des armées.

Le général Vidaud paierait entre autres, d’après le quotidien, des manquements. Selon une source proche du dossier citée par l’Opinion, l’état-major lui reprocherait ainsi un «manque de maîtrise des sujets» et des «briefings insuffisants».

Selon différentes sources, citées notamment par l’AFP, l’état-major lui reprocherait entre autres l’insuffisance présumée de ses services sur l’intervention militaire russe en Ukraine. Toutefois, le principal intéressé n’a pas confirmé cette version des faits. 

«On ne peut pas résumer ce changement à la seule situation ukrainienne. Il est aussi question de réorganisation du service», a également tempéré pour sa part une source proche du dossier interrogée par l’Agence France-Presse. En provenance du commandement des opérations spéciales (COS), le général Vidaud avait été nommé à la tête de la DRM durant l’été 2021. Selon L’Opinion, le général Jacques Langlade de Montgros pourrait lui succéder.

Début mars, peu après le début de l’intervention militaire russe en Ukraine, le chef d’état-major des armées, le général Thierry Burkhard, avait admis dans Le Monde des divergences d’analyses entre Français et Américains sur la question d’une possible offensive russe en Ukraine. «Les Américains disaient que les Russes allaient attaquer, ils avaient raison», avait-il reconnu, alors que les services français pensaient plutôt «que les Russes avaient d’autres options» pour atteindre leurs objectifs.




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