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Propos de Macron : LR et le centre intéressés par la collaboration avec la majorité «au cas par cas»

La droite et le centre qui constituent une réserve d'élus nécessaire au camp présidentiel pour obtenir la majorité absolue à l'Assemblée, sont séduits par l'idée d'une alliance ponctuelle avec la macronie sur certains chantiers comme les retraites.

«Alliance» proposée par Macron : «au cas par cas», répondent les députés LR et Liot.

Constituer une «alliance» avec la majorité, comme proposé par Emmanuel Macron ? Les députés des groupes Les Républicains (LR) et Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (Liot) ont répondu le 27 octobre qu’ils souhaitaient voir «au cas par cas» en fonction des textes de loi, et ont appelé à un réel «changement de méthode» du gouvernement.

La veille sur France 2, le chef de l’Etat avait dit souhaiter «une alliance» avec les députés LR et ceux du groupe centriste Liot pour l’adoption de certains textes (réforme du travail, retraites, immigration, énergies renouvelables), faute de majorité absolue à l’Assemblée.

Réelle opposition ou «béquille du macronisme» ?

Emmanuel Macron a estimé que ces parlementaires avaient «envoyé un message clair» en ne votant pas les motions de censure déposées par la Nupes et le RN sur les budgets. Mais les 62 députés LR ont «d’autres ambitions» que se «contenter d’être une béquille du macronisme», a répondu Patrick Hetzel, vice-président du groupe de droite.

«C’est nous qui tenons à mettre M. Macron face à ses responsabilités. Nous voterons donc au cas par cas en fonction de la prise en compte de nos propositions et de véritables avancées pour les Françaises et les Français», a-t-il ajouté auprès de l’AFP. «Si un texte est utile, on peut le voter» mais «on n’est pas dans le marchandage avec le gouvernement», avait pour sa part déclaré le 19 octobre le patron du groupe LR Olivier Marleix.

Le groupe transpartisan Liot est sur une ligne comparable. L’appel d’ Emmanuel Macron «ne changera pas le positionnement du groupe, qui est un groupe d’opposition et de proposition», a ainsi réagi son coprésident Bertrand Pancher. «Je continue d’appeler de mes vœux un changement de méthode : on ne peut en permanence nous mettre devant le fait accompli. Nous n’excluons pas de voter les prochaines motions» sans cela, a-t-il prévenu.

«Nous avons réellement besoin de travailler en amont sur nos marqueurs, les politiques territoriales», a ajouté ce dirigeant de Liot, qui compte 20 membres.




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