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Une journée de mobilisation pour demander la libération de Julian Assange (REPORTAGE)

Des mobilisations en faveur de Julian Assange ont eu lieu à Paris et à Londres. Incarcéré au Royaume-Uni depuis trois ans, le fondateur de WikiLeaks risque 175 ans de prison en cas d'extradition aux Etats-Unis.

Une nouvelle journée de mobilisation en soutien à Julian Assange s’est tenue le 8 octobre à Paris et à Londres. Dans la capitale britannique, où notre reporter Fabien Rives était présent, une chaîne humaine a entouré le Parlement du Royaume-Uni pour demander la libération du fondateur de Wikileaks.

Sa femme Stella Assange a dénoncé, lors de ce rassemblement, «une persécution politique» contre le journaliste : «L’objectif de cette chaîne humaine, c’était de montrer que Julian est énormément soutenu et que ce qui se passe juridiquement n’est pas légal.» «La loi est instrumentalisée pour garder un homme derrière les barreaux au Royaume-Uni, sans raison depuis bientôt quatre ans maintenant», a-t-elle ajouté au micro de RT France.

L’objectif de cette chaîne humaine, c’était de montrer que Julian est énormément soutenu et que ce qui se passe juridiquement n’est pas légal

Le fondateur du comité français de soutien à Julian Assange, Laurent Dauré, a estimé qu’il fallait faire de l’affaire Assange «une cause centrale» afin que les «journalistes puissent s’en saisir [car] c’est dans leur intérêt de se mobiliser pour [le fondateur de WikiLeaks]». il regrette que, pour l’heure, «beaucoup de journalistes sont soit indifférents, soit consentent à la persécution de l’un de leurs confrères». «On les invite à se réveiller assez rapidement», a-t-il ajouté.

A Paris, une trentaine d’associations se sont rassemblées sous le pont de Grenelle, dans le 15e arrondissement.

Julian Assange est emprisonné depuis plus de trois ans dans la prison de haute sécurité de Belmarsh (Angleterre) après avoir vécu sept ans reclus dans l’ambassade d’Equateur à Londres. Bien que ne purgeant actuellement aucune peine, il reste incarcéré du fait des multiples démarches juridiques menées par Washington pour obtenir son extradition. Le lanceur d’alerte risque 175 ans de prison aux Etats-Unis, pour avoir fait fuiter des centaines de milliers de documents confidentiels, dont certains ont révélé des crimes de guerre de l’armée américaine.

Une nouvelle audience aura probablement lieu début 2023 pour statuer sur son sort.




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