Déjà exécrables, les relations entre Londres et Moscou pourraient bien se dégrader encore avec la nomination de Liz Truss comme Premier ministre du pays, à la suite de la démission de Boris Johnson. Le point avec notre journaliste Vera Gaufman.
Elle était la candidate – notamment – de l’inflexibilité envers la Russie. La nomination de Liz Truss à la tête du Parti conservateur britannique et donc au 10 Downing Street, laisse présager des relations encore plus difficiles entre Londres Moscou. L’entente entre les deux pays, rarement au beau fixe dans l’Histoire récente, s’est dégradée au fil des années et atteint aujourd’hui des sommets d’hostilité, avec le soutien sans borne affiché par Londres envers Kiev et l’aide militaire très poussée apporté à l’Ukraine contre l’«opération militaire spéciale» menée par la Russie.
La visite à Moscou de Liz Truss en tant que chef de la diplomatie britannique en février dernier, avant même le lancement de l’offensive russe en Ukraine et la nouvelle batterie de sanctions anti-Moscou, avait été particulièrement tendue, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov qualifiant cet échange de «dialogue de sourds».
Géographie : la chef de la diplomatie britannique confond villes russes et ukrainiennes