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Deux Palestiniens et un officier israélien tués près d’un checkpoint en Cisjordanie

Le ministère palestinien de la Santé et l'armée israélienne ont fait savoir que deux Palestiniens et un officier israélien avaient perdu la vie lors d'échanges de tirs près d'un checkpoint entre Israël et la ville de Jénine en Cisjordanie occupée.

L’armée israélienne a annoncé ce 14 septembre par voie de communiqué qu’un de ses officiers avait été tué au cours d’échanges de tirs lorsque «deux suspects se sont approchés» du point de passage de Jalameh, près de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée. 

Le ministère palestinien de la Santé à Ramallah a confirmé la mort de «deux jeunes hommes» lors de ces heurts. Selon l’agence de presse palestinienne Wafa, il s’agit d’Ahmed Ayman Ibrahim Abed, âgé de 23 ans, et d’Abdel Rahman Hani Soubhi Abed, âgé de 22 ans. L’armée n’a pas précisé dans l’immédiat l’identité de l’officier tué. «Malheureusement la nuit dernière nous avons perdu un commandant de l’armée», a déclaré le chef de l’armée israélienne, Aviv Kohavi, dans un communiqué, adressant «ses plus sincères condoléances» à ses proches.

En représailles à la colonisation et aux exactions israéliennes, des attaques palestiniennes visant des civils se sont multipliées depuis plusieurs mois. Ces dernières ont coûté la vie à 19 civils israéliens depuis mars 2022, rapporte l’AFP.

Cisjordanie : mort d'un Palestinien après avoir été blessé dans un raid de l'armée israélienne


Cisjordanie : mort d’un Palestinien après avoir été blessé dans un raid de l’armée israélienne

Selon le chef d’état-major de l’armée israélienne, Aviv Kochavi, près de 1 500 Palestiniens ont été arrêtés depuis le début de l’opération «Briser la vague». Cette opération vise à endiguer l’expansion de ces homicides en Cisjordanie. D’ailleurs, Ronen Bar, qui dirige le Shin Bet, le service de sécurité intérieur israélien, regrette que l’Autorité palestinienne, dirigée par Mahmoud Abbas, perde le contrôle sur le terrain et permette une recrudescence des tensions.

La sécurité israélienne sur les dents en prévision du match avec le PSG

La semaine dernière, deux membres de mouvements islamistes armés palestiniens, le Hamas et le Djihad islamique, ont été tués lors de raids israéliens. Ces deux mouvements ont «salué» le 14 septembre «l’opération» au point de passage de Jalameh sans toutefois la revendiquer directement. «Notre peuple palestinien à Jénine, à Naplouse et dans toutes les villes de Cisjordanie poursuit une révolution massive et une lutte permanente contre l’occupation [israélienne] […], en réponse à ses crimes», a indiqué le Hamas, mouvement au pouvoir dans la bande de Gaza.

Le 11 septembre, un Palestinien membre des brigades des martyrs d’Al-Aqsa, branche armée du parti Fatah (laïc) de Mahmoud Abbas, a succombé à des blessures par balles subies la semaine dernière lors d’affrontements avec l’armée israélienne venue à Jénine détruire le logement de l’auteur d’une attaque fatale à trois Israéliens le 7 avril à Tel Aviv.

Les échanges de tirs du 14 septembre interviennent alors que les services de sécurité israéliens avaient déjà renforcé la sécurité dans le nord d’Israël pour le match de football de la Ligue des Champions devant opposer à Haïfa, ville située à une soixantaine de kilomètres de Jénine, le Maccabi Haïfa au Paris Saint-Germain (PSG). Des centaines d’agents de sécurité doivent être déployés aux abords du stade, a indiqué la police dans un communiqué.

Le Maccabi Haïfa a mis en place «des mesures de sécurité jamais vues pour un match de foot en Israël» pour la venue du Paris Saint-Germain, a déclaré le 13 septembre un porte-parole du club. «Le dispositif prévoit 1 000 stadiers, 350 policiers et un double périmètre de sécurité pour contrôler les billets», a précisé ce porte-parole, Dudu Bazak, en conférence de presse.




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