A la suite de l'accident ferroviaire qui a causé 57 décès le 28 février en Grèce, des milliers de manifestants se sont rassemblés à Thessalonique pour protester contre les autorités du pays. Des échauffourées ont éclaté avec la police.
Plusieurs milliers de personnes sont descendues le 3 mars dans les rues de Thessalonique, dans le nord de la Grèce, pour exprimer leur colère à l’égard des autorités du pays après l’accident ferroviaire survenu le 28 février. Des heurts ont éclaté entre la police et des protestataires en marge de la manifestation.
Cet accident est le plus meurtrier dans l’histoire du pays : un train de voyageurs, qui transportait 342 passagers, a heurté frontalement un convoi de marchandises arrivant en sens inverse.
Une large contestation a envahi la Grèce après cette tragédie, qui a fait 57 morts. L’accident ferroviaire aurait été causé par une erreur humaine. Confessant un mea-culpa le 2 mars, le gouvernement grec a reconnu des «faiblesses chroniques» dans le secteur ferroviaire. Cette déclaration n’est toutefois pas parvenue à faire taire la contestation.
«Ce n’est pas une erreur, c’est un crime» : manifestation en Grèce après la collision ferroviaire