A la télévision vénézuélienne, Ebrahim Raïssi a souligné l'importance des organisations régionales et souhaite que l'Iran intègre les BRICS. Téhéran fait déjà partie de l'Organisation de coopération de Shanghai depuis septembre 2021.
En déplacement au Venezuela, le président iranien a salué le rôle important des organisations régionales et fait part de son désir de rejoindre les BRICS.
«Nous avons rejoint l’Organisation de coopération de Shanghai et exprimé notre volonté de rejoindre les BRICS», a déclaré Ebrahim Raïssi lors d’une émission en direct sur une chaîne de télévision vénézuélienne.
En effet, en septembre 2021, Téhéran a rejoint l’Organisation de coopération de Shanghai, en devenant le neuvième membre avec l’Inde, le Pakistan, la Russie, la Chine, le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Kirghizistan. L’OCS est un groupe politico-militaire piloté par Moscou et Pékin, coopérant sur des questions sécuritaires dans la zone.
Les BRICS ont le vent en poupe
De surcroît, depuis juin 2022, l’Iran a fait une demande officielle pour rejoindre les BRICS. Le groupe comprend les économies émergentes du Brésil, de la Chine , de l’Inde, de la Russie et de l’Afrique du Sud. L’alliance représente 42% de la population mondiale et environ 26% de l’économie mondiale.
En plus de l’Iran, plusieurs pays ont déjà toqué à la porte de l’organisation, parmi lesquels on retrouve l’Indonésie, l’Argentine, les Emirats, l’Egypte ou encore la Turquie et l’Arabie saoudite. Au total, pas moins d’une vingtaine d’Etats souhaitent rejoindre les BRICS.
L’organisation est perçue comme une alternative au modèle de domination occidentale et prône un multilatéralisme avec plusieurs pôles de puissance. D’ailleurs, à Caracas, le président iranien a souligné l’importance de réformer les Nations unies et notamment le Conseil de sécurité. «Aujourd’hui, c’est une organisation de gouvernements, mais elle devrait devenir une organisation des peuples», a-t-il souhaité.
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