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«Impossible d’encercler ou de contenir» la Chine, affirme Wang Yi à Kissinger

Le plus haut responsable chinois pour la diplomatie, Wang Yi, a affirmé qu'il était «impossible d'encercler ou de contenir» la Chine, lors d'un entretien avec l'ancien secrétaire d'Etat américain Henry Kissinger, en visite à Pékin.

Le plus haut responsable chinois pour la diplomatie, Wang Yi, a affirmé ce 19 juillet qu’il était «impossible d’encercler ou de contenir» la Chine, lors d’un entretien avec l’ancien secrétaire d’Etat américain Henry Kissinger, en visite à Pékin.

Wang Wenbin en août 2022 (image d'illustration).

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«Le développement de la Chine a une forte dynamique endogène et une logique historique inévitable. Il est impossible d’essayer de transformer la Chine, et il est encore plus impossible de l’encercler et de la contenir», a déclaré Wang Yi à l’ex-chef de la diplomatie américaine, âgé de 100 ans.

Saluant «l’amitié établie (par la Chine) avec les vieux amis», le plus haut responsable du Parti communiste chinois pour la diplomatie a remercié Kissinger pour ses «contributions historiques au dégel des relations entre la Chine et les Etats-Unis».

«La politique de la Chine à l’égard des États-Unis reste dans la continuité et suit les lignes directrices fondamentales proposées par le président Xi Jinping, à savoir le respect mutuel, la coexistence pacifique et la coopération gagnant-gagnant», a-t-il souligné.

«Ces trois lignes directrices sont fondamentales et à long terme, et elles sont la bonne manière pour la Chine et les États-Unis, deux grands pays, de s’entendre», a déclaré le diplomate chinois.

«La politique américaine envers la Chine a besoin d’une sagesse diplomatique à la Kissinger et d’un courage politique à la Nixon», a-t-il ajouté, en référence à l’ancien président américain Richard Nixon, qui a établi les relations diplomatiques avec la Chine communiste.

Henry Kissinger, alors conseiller national à la sécurité, s’était rendu secrètement à Pékin en juillet 1971 pour préparer l’établissement de ces liens et ouvrir la voie à la visite historique du président Nixon dans la capitale chinoise en 1972.

L’ouverture de Washington à la Chine, alors isolée, avait donné le coup d’envoi à l’envolée économique du pays asiatique, désormais la deuxième économie mondiale derrière les Etats-Unis.

Lauréat du prix Nobel de la paix, Henry Kissinger a fait fortune dans le conseil aux entreprises investissant en Chine et mis en garde contre le durcissement de la politique américaine envers Pékin.

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