Le 6 août, des milliers de partisans du coup d'État militaire se sont rassemblés au stade de Niamey, le jour de l'expiration de l'ultimatum de la CEDEAO visant à rendre le pouvoir au président déchu Mohamed Bazoum.
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«Nous sommes au courant de leur plan machiavélique», a tancé le 6 août devant 30 000 partisans le général putschiste Mohamed Toumba, l’un des dirigeants du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), alors qu’arrivait à expiration l’ultimatum de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Aussi a-t-il dénoncé, selon RFI, ceux «qui sont tapis dans l’ombre» et qui «sont en train de manigancer la subversion» contre «la marche en avant du Niger». Plusieurs drapeaux russes étaient visibles dans le stade de Niamey.
La CEDEAO a déclaré privilégier la voie diplomatique tout soulignant qu’une opération militaire était «la dernière option sur la table». Le gel de toutes les transactions de service, dont énergétiques, a été décrété par la CEDEAO, provoquant de nombreuses coupure d’électricité.
En réaction, le CNSP a fermé l’espace aérien au-dessus du Niger le 6 août. «Toute tentative de violation de l’espace aérien fera l’objet d’une réponse énergique et instantanée» a fait savoir le CNSP.
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