Le nouveau pouvoir au Niger a annoncé le 4 décembre mettre fin à deux missions de sécurité et de défense de l'Union européenne (UE) dans le pays.
Le ministère nigérien des Affaires étrangères a annoncé dans un communiqué le 4 décembre la dénonciation de l’accord passé par l’Etat du Niger avec l’Union européenne relatif à la mission civile européenne «EUCAP Sahel Niger», active depuis 2012.
Cette mission basée à Niamey dit compter 120 Européens et soutenir «les forces de sécurité intérieure, les autorités nigériennes ainsi que les acteurs non-gouvernementaux».
Le ministère a également déclaré le «retrait par l’Etat du Niger du consentement accordé pour le déploiement d’une mission de partenariat militaire de l’UE» au Niger nommée «EUMPM». Cette mission a été lancée en février «à la demande des autorités nigériennes», pour «soutenir le pays dans sa lutte contre les groupes armés terroristes», selon le site du Conseil de l’UE.
Le gouvernement nigérien écrit également qu’il «décide du retrait des privilèges et immunités accordées» dans le cadre de cette mission, sans précisions.
Le Niger est en proie à des violences djihadistes à l’ouest et au sud-est du pays.
Depuis le renversement le 26 juillet du président élu Mohamed Bazoum par un coup d’Etat, les militaires au pouvoir rompent les liens avec les partenaires occidentaux du pays. Ils ont obtenu le départ des forces françaises – en cours jusqu’à fin décembre.
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