Les autorités chinoises ont annoncé ce 7 janvier des sanctions contre cinq entreprises américaines de défense en réponse à des ventes d'armes à Taïwan, que Pékin considère comme partie intégrante de son territoire.
«Les ventes d’armes américaines à la région chinoise de Taïwan (…) nuisent gravement à la souveraineté et aux intérêts de la Chine en termes de sécurité» : le ministère chinois des Affaires étrangères a annoncé le 7 janvier que les sociétés de défense BAE Systems Land and Armament, Alliant Techsystems Operation, AeroVironment, ViaSat et Data Link Solutions, seraient visées par les sanctions.
Le mois dernier, le département d’Etat américain a approuvé un programme d’armement de 300 millions de dollars destiné à renforcer le système de commandement et de contrôle des combats conjoints de Taipei.
Pékin avait alors déclaré qu’il prendrait des «contre-mesures», contre les entreprises impliquées sans préciser immédiatement leur nature.
«Les contre-mesures consistent à geler les actifs de ces sociétés en Chine, y compris leurs biens, meubles et immeubles, et à interdire aux organisations et aux individus en Chine de réaliser des transactions et de coopérer avec elles», a indiqué le ministère.
La présidente pro-indépendance Tsai Ing-wen est arrivée au pouvoir à Taïwan en 2016. De nouvelles élections doivent avoir lieu en janvier.
La Chine considère Taïwan comme partie intégrante de son territoire, et s’est engagée à ramener l’île dans son giron. De son côté, le ministère de la Défense taïwanais a récemment signalé plusieurs observations de ballons envoyés depuis la Chine continentale.
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