Le satellite iranien «Pars-I» a été lancé ce 29 février depuis la base de lancement russe de Vostotchny, à l'aide d'un lanceur russe Soyouz-2.1b. En janvier dernier, l'Iran avait également mis en orbite quatre satellites, dont un de recherche transporté par une fusée des Gardiens de la révolution.
L’Iran a lancé ce 29 février un satellite d’imagerie et de télédétection depuis la Russie. Le décollage de «Pars-I» avec le lanceur russe Soyouz-2.1b a été diffusé en direct à la télévision publique iranienne.
Le satellite a été lancé «depuis la base de lancement russe de Vostotchny», située à quelque 8 000 kilomètres à l’est de Moscou, et mis en orbite, selon l’agence Irna.
Le ministre iranien des Télécommunications, Issa Zareppur, a indiqué que «Pars-I» avait été «totalement développé» en Iran, pays qui a mené une dizaine de lancements de satellites ces deux dernières années.
Les États-Unis vont de nouveau sanctionner l’Iran
En janvier, l’Iran avait annoncé avoir lancé pour la première fois simultanément trois satellites mis en orbite. Leur lancement était intervenu une semaine après celui d’un satellite de recherche, Soraya, mis au point par l’Organisation spatiale iranienne et transporté par une fusée des Gardiens de la révolution.
L’Iran affirme que ses activités aérospatiales sont pacifiques et conformes à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.
Les gouvernements occidentaux craignent de leur côté que ces systèmes de lancement de satellites intègrent des technologies interchangeables avec celles utilisées dans les missiles balistiques capables de livrer une ogive nucléaire.
Depuis des années, l’Iran réfute les accusations occidentales et dément chercher à se doter de l’arme nucléaire. La République islamique est soumise à des sanctions américaines depuis le retrait de Washington en 2018 d’un accord international qui devait limiter les activités nucléaires de l’Iran en échange d’une levée des sanctions internationales.
En août 2022, l’Iran avait lancé un satellite depuis le Kazakhstan, suscitant les critiques de Washington qui soupçonnait des activités d’espionnage.
La Maison Blanche a annoncé la semaine dernière que les États-Unis allaient prendre des «sanctions supplémentaires» contre l’Iran en raison du soutien de Téhéran à la Russie dans le conflit ukrainien, ce que dément Téhéran.
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