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Netanyahou sous le feu des critiques : des milliers de manifestants réclament sa démission

Depuis le 31 mars, des milliers d'Israéliens, dont les familles des otages, manifestent devant la Knesset et devant le domicile de Benjamin Netanyahou. En raison de l'échec des pourparlers pour la libération des otages dans la bande de Gaza, ils réclament sa démission et des élections anticipées.

Benjamin Netanyahou lors d'une réunion à son cabinet le 24 décembre 2023 (image d'illustration).

Netanyahou de plus en plus isolé sur la scène internationale pour son intervention à Rafah

De plus en plus isolé sur la scène internationale, le Premier ministre israélien est également sous le feu des critiques dans son pays. Depuis le 31 mars, des milliers de manifestants, dont les familles des otages, ont entamé des protestations pour réclamer la démission de Benjamin Netanyahou et de nouvelles élections.

Des centaines de tentes sont installées non loin de la Knesset, le Parlement israélien, avec des pancartes hostiles à l’encontre du chef du gouvernement. D’ailleurs, dans la soirée du 2 avril, des milliers de manifestants ont marché en direction du domicile du Premier ministre dans la rue Azza de Jérusalem, rapporte un article d’I24.

En raison de l’échec des négociations sur la libération des détenus dans la bande de Gaza et de la continuation de la guerre, les manifestants reprochent au gouvernement israélien d’abandonner les 136 otages encore entre les mains du Hamas. Selon une source israélienne, une vidéo circulant sur les réseaux sociaux a fait polémique. Ayala Metzger, belle-fille de l’otage âgé Yoram Metzger, a été arrêtée et traînée par la police devant le domicile du Premier ministre Benjamin Netanyahou dans la ville trois fois sainte. 

«Netanyahou constitue un obstacle au retour des personnes kidnappées»

Des manifestations qui ont reçu le soutien de l’opposition politique à Benjamin Netanyahou. «Le peuple d’Israël se tient derrière vous, chères familles, dans la lutte la plus juste qui ait jamais eu lieu ici», a martelé la députée Merav Michaeli, leader du parti travailliste israélien, dans un message sur la plateforme X (ex-Twitter). «Netanyahou constitue un obstacle au retour des personnes kidnappées», a-t-elle ajouté. Et d’insister en écrivant «élections – maintenant». 

Même son de cloche pour l’ancien Premier ministre Yaïr Lapid, chef de file de l’opposition au chef du Likoud. S’adressant à la foule des manifestants à Jérusalem le 31 mars, il s’en est pris de manière véhémente à Benjamin Netanyahou. «C’est tout ce qui compte pour lui : rester au pouvoir. Il détruit les relations avec les Américains, détruit le système de sécurité, abandonne les otages et aide les déserteurs à continuer à déserter. Tout est pour la politique, rien pour le pays», a-t-il affirmé, avant de fustiger les membres de la Knesset qui ne votent pas contre Benjamin Netanyahou. 

Le 22 janvier, Yaïr Lapid avait affirmé que le gouvernement de Benjamin Netanyahou était «dangereux pour le peuple d’Israël». Le 15 novembre dernier, il avait même appelé à sa démission. 

Même au sein de son gouvernement, Benjamin Netanyahou peine a fédérer. Benny Gantz, membre du Conseil de guerre israélien, s’était rendu à Washington le 4 mars dernier, provoquant l’ire du Premier ministre selon un article d’I24. Le chef du Likoud avait notamment déclaré qu’il n’y avait «qu’un seul Premier ministre». 

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