Un tribunal de Vladivostok a annoncé l’arrestation et le placement en détention, jusqu’au 2 juillet de Gordon Black. Ce soldat américain de 34 ans, en poste en Corée du Sud, était de passage à Vladivostok pour voir une femme avec laquelle il entretenait une relation.
Gordon Black, un sous-officier (sergent-chef) américain de passage en Russie, a été arrêté à Vladivostok pour «vol» et placé en détention jusqu’au 2 juillet, a annoncé ce 7 mai un tribunal de cette ville de l’Extrême-Orient russe.
«Le tribunal du district de Pervomaïsky à Vladivostok a arrêté le soldat américain Gordon Black jusqu’au 2 juillet en vertu de l’article pour “vol”», a indiqué la porte-parole du tribunal, Elena Oleneva, citée par l’agence Ria Novosti. L’individu risque jusqu’à cinq ans de prison, selon le code pénal russe. «L’audience pour choisir une mesure préventive a eu lieu le 3 mai», a souligné le quotidien Izvestia.
Selon la chaîne Telegram d’actualité Baza, Black serait arrivé mi-avril à Vladivostok pour rendre visite à sa petite amie russe Sacha, dont il avait fait la connaissance «il y a quelques années» en Corée du Sud. «Cependant, environ deux semaines plus tard, ils se sont disputés et, selon Sacha, Gordon l’a battue. Après cela, il lui a volé 200 000 roubles et de l’alcool», a relaté cette chaine Telegram, réputée proche des forces de l’ordre.
«Cette affaire n’est pas liée à la politique ou à de l’espionnage», assure la diplomatie russe
«Cette affaire n’est pas liée à la politique ou à de l’espionnage», a assuré ce 7 mai à l’agence TASS la représentation du ministère russe des Affaires étrangères à Vladivostok. La veille, le porte-parole de la Maison-Blanche, John Kirby, a déclaré être «au courant» de la situation, mais a refusé de commenter cette affaire jugée «sensible».
Selon la chaine américaine, NBC News, qui cite plusieurs responsables, Black a effectué ce «détour» par la Russie sans l’aval de ses supérieurs, alors qu’il devait rentrer chez lui à Fort Cavazos au Texas.
Il a été arrêté le 2 mai, «sur la base d’accusation d’infraction pénale», avait précisé une porte-parole de l’US Army, Cynthia Smith. «Compte tenu de la sensibilité de cette affaire, nous ne sommes pas en mesure de fournir des détails supplémentaires pour le moment», avait-elle ajouté dans son communiqué.
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