Invité sur France Inter le 11 avril, Jordan Bardella a souligné que les candidats malheureux au premier tour de l'élection présidentielle n'étaient pas légitimes pour donner des consignes de vote à leurs électeurs.
Au micro de France Inter le 11 avril, Jordan Bardella a ironisé sur les appels de certains candidats à ne pas voter en faveur de Marine Le Pen pour le second tour.
Interrogé précisément sur l’appel de Jean-Luc Mélenchon à ne pas voter en faveur de Marine Le Pen, le président par intérim du Rassemblement national a ainsi taclé les candidats malheureux du Premier tour : «Emmanuel macron a un choix important de ministres pour composer son gouvernement. J’ai vu que Mme Pécresse, Mme Hidalgo se sont précipitées pour annoncer qu’elles voteraient pour [lui].»
«Les candidats ne sont pas propriétaires de leurs électeurs», a-t-il ajouté.
.@J_Bardella : "Le vote de Marine Le Pen c'est le vote pour rétablir toutes les protections (…) c'est un choix de société qui se dessine"
#le79Inter#Elysée2022pic.twitter.com/loyw8IV1MT— France Inter (@franceinter) April 11, 2022
Poursuivant son propos, il a fait valoir que le programme d’Emmanuel Macron ne répondait pas aux préoccupations des électeurs qui ne lui avaient pas accordé leur suffrage. Il a avancé à ce titre que «beaucoup d’électeurs de Jean-Luc Mélenchon ne veulent pas de la retraite à 65 ans, ne veulent pas remettre la politique de la France aux mains de McKinsey et d’autres cabinets privés». «Le vote de Marine Le Pen c’est le vote pour rétablir toutes les protections», a-t-il ainsi assuré.
Emmanuel Macron a beaucoup divisé les Français
Jordan Bardella a par ailleurs minoré le risque d’un «front républicain» dressé contre le RN. «Emmanuel Macron a beaucoup divisé les Français, il a créé beaucoup de tensions, beaucoup de désordre dans le pays. Une grande partie des crises qu’on a affronté durant cinq ans, c’est lui qui les a suscitées en vérité», a-t-il dénoncé.
Les consignes de vote «pourraient avoir un effet totalement contre-productif», selon Quatennens