La République populaire de Donetsk a annoncé qu'au moins 13 personnes dont deux enfants avaient perdu la vie dans un bombardement sur la ville. Selon des témoignages cités par la presse locale, les tirs ont touché un arrêt de bus.
Au moins 13 personnes, dont deux enfants, sont morts à Donetsk, le 19 septembre, dans un bombardement attribué à l’Ukraine par la République populaire de Donetsk dont l’indépendance a été reconnue par Moscou. «Selon des données préliminaires, 13 civils ont été tués à la suite d’un bombardement punitif», a déclaré sur Telegram le maire de la ville Alexeï Kemzouline.
«Neuf obus de calibre 155 mm [calibre aux normes de l’OTAN] ont été tirés», sur la place des commissaires de Bakou, à l’ouest de Donetsk, où se tenait un marché, a-t-il ajouté. Selon lui, les obus auraient été tirés de Netaïlové, localité qui se trouve à moins de 20 kilomètres de Donetsk. Aussi a-t-il ajouté que le «nombre de blessés [était] toujours en train d’être établi». L’édile a déclaré à la chaîne Rossiya 24 que deux enfants faisaient partie des victimes.
Selon des témoins cités par la presse locale, un des obus a touché un arrêt de bus. Des images prises après le drame montrent des cadavres déchiquetés dans les rues de la ville. Les autorités accusent l’armée ukrainienne, dont les positions sont en périphérie de la ville de Donetsk, de bombarder délibérément les zones résidentielles, et ce depuis l’offensive de Kiev en 2014 pour récupérer les régions du Donbass qui avaient autoproclamé leur indépendance.
En mars 2020, le Haut commissariat aux droits de l’Homme de l’ONU dénombrait parmi les civils du Donbass près de 3 500 morts et près de 9 000 blessés, des deux côtés du front.
Des bombardements attribués à l’armée ukrainienne tuent cinq civils à Donetsk