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«Aucun endroit n’est sûr à Gaza» : l’ONU s’inquiète du sort de l’enclave gazaouie face aux raids de Tsahal

L'ONU, par l'intermédiaire de la coordinatrice des affaires humanitaires pour les territoires palestiniens, s'inquiète de la situation à Gaza ou les bombardements israéliens touchent également des zones du sud de l'enclave.

La coordinatrice des affaires humanitaires de l’ONU pour les territoires palestiniens est catégorique : «Aucun endroit n’est sûr à Gaza.» En cause, les bombardements israéliens menés depuis le début de la guerre avec le Hamas le 7 octobre.

Lynn Hastings a affirmé ce 26 octobre dans un communiqué que les «avertissements anticipés» lancés par l’armée israélienne aux populations pour évacuer des zones qu’elle entend viser ne faisaient «aucune différence». 

L’armée israélienne «continue de prévenir les habitants de la ville de Gaza que ceux qui restent chez eux se mettent en danger», a rappelé Lynn Hastings.

Le sud de Gaza également frappé par les bombardements

«Dans certains cas, la notification [de l’armée israélienne] encourage les gens à se rendre dans une zone humanitaire à Al-Mawasi», située à l’ouest de Khan Younès, une ville dans le sud de la bande de Gaza qui n’a toutefois pas été épargnée par les frappes israéliennes.

Capture d'écran, tirée d'images diffusées par l'armée israélienne le 26 octobre 2023, montrant une incursion dans le nord de Gaza avec des chars et de l'infanterie.

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«Les Nations unies ont l’intention de fournir de l’aide là où se trouvent les personnes dans le besoin», a assuré la responsable onusienne. L’armée israélienne, via ses porte-parole en langue arabe, a ordonné à plusieurs reprises aux habitants de la ville de Gaza de la quitter pour «la zone humanitaire dans la zone d’Al-Mawasi, vers laquelle les aides humanitaires seront dirigées si besoin».

«Pour les personnes qui ne peuvent pas évacuer – parce qu’elles n’ont nulle part où aller ou qu’elles sont incapables de se déplacer – les avertissements anticipés ne font aucune différence», a souligné Lynn Hastings.

«Lorsque les routes d’évacuation sont bombardées, lorsque les gens au nord comme au sud sont pris dans les hostilités, lorsque les éléments essentiels à la survie font défaut, et lorsqu’il n’y a aucune garantie de retour, les gens ne sont laissés qu’avec des choix impossibles», a-t-elle ajouté.

«Les civils doivent être protégés», insiste l’ONU

Elle a rappelé que «la conduite des conflits armés, où que ce soit, est régie par le droit international humanitaire. Cela signifie que «les civils doivent être protégés» et disposer des éléments essentiels à leur survie, où qu’ils se trouvent et qu’ils choisissent de bouger ou de rester».

«Cela signifie également que les otages – tous les otages – doivent être libérés, immédiatement et sans condition», a-t-elle encore déclaré.

Plus de 200 personnes ont été enlevées en Israël lors de l’attaque sanglante menée par le Hamas sur le territoire israélien le 7 octobre.

Cette attaque a fait plus de 1 400 morts en Israël, selon les autorités, et plus de 6 500 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza dans les frappes menées depuis en représailles par l’armée israélienne, selon le gouvernement du Hamas au pouvoir dans le territoire.

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