La justice belge a annoncé ce 28 septembre qu'une personne avait été tuée durant un échange de coups de feu avec la police au cours d'une opération contre un projet d' «attentat terroriste» planifié par des individus proches de l'extrême droite.
Une personne a été tuée ce 28 septembre en Belgique lors d’un échange de coups de feu avec la police durant une opération contre un projet d’«attentat terroriste» planifié par des sympathisants de l’extrême droite.
L’enquête, dirigée par un juge d’instruction d’Anvers, dans le nord de la Belgique, ciblait «un milieu soupçonné d’appartenir à l’extrême droite», précise un communiqué du parquet fédéral belge. Elle a donné lieu à une dizaine de perquisitions dans la région d’Anvers, et c’est au cours de l’une d’elles qu’a eu lieu l’échange de coups de feu mortel.
Selon les médias belges, cette fusillade a eu lieu à Merksem, un district de la ville d’Anvers. Les perquisitions, ajoute le parquet fédéral, «ont permis la saisie de très nombreuses armes et munitions dont le décompte et l’analyse devront être réalisés dans les prochains jours».
Renforcement de la surveillance des milieux d’extrême droite
«Certaines armes présentes sur place étaient légalement enregistrées», est-il encore précisé. La surveillance des milieux d’extrême droite par les services de renseignement et la justice s’est renforcée en Belgique depuis l’affaire Jürgen Conings, un militaire radicalisé lié à l’extrême droite qui avait fui sa caserne avec des armes et des munitions au printemps 2021.
Ce militaire de 46 ans, fiché par l’organisme belge d’analyse de la menace terroriste (Ocam), était soupçonné de vouloir s’en prendre à des représentants de l’Etat belge et à un virologue connu. Il avait été retrouvé mort dans une zone boisée de la province néerlandophone du Limbourg (nord-est) après une traque de plus d’un mois. L’enquête avait conclu à un suicide par arme à feu.
Belgique : activement recherché, le militaire Jurgen Conings a été retrouvé mort
Détails à suivre…