Le 30 décembre, une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU a été convoquée par la Russie à la suite du bombardement de Belgorod par l’Ukraine.
Si la vidéo ne s’affiche pas correctement, cliquez ici.
L’Occident est «complice des crimes commis par le régime de Kiev», a déclaré le représentant permanent de la Fédération de Russie à l’ONU Vassily Nebenzya le 30 décembre au soir lors de la réunion d’urgence du Conseil de sécurité, convoquée par la Russie à la suite des frappes ukrainiennes contre la ville de Belgorod. Un bombardement qui a tué pour l’heure 18 civils dont deux enfants.
Les frappes contre Belgorod sont, toujours selon Nebenzya, «une attaque terroriste planifiée contre une ville paisible». Et d’ajouter que le «régime de Zelensky», en difficulté sur le front et «dans une rage impuissante», «à l’agonie», «tente de tuer autant de Russes que possible».
«Plus les menaces qui pèsent sur la Russie sont nombreuses, plus elle y répondra avec fermeté», a prévenu le diplomate.
La République tchèque accusée de complicité par Moscou
La présence du représentant permanent de la République tchèque auprès de l’organisation mondiale avait été exigée par la Russie, qui accuse Prague d’avoir fourni les roquettes utilisées par l’Ukraine pour viser Belgorod.
«Nous ne permettrons pas à la Russie de nous convoquer n’importe où. Nous nous présenterons volontiers à la [réunion] du Conseil de sécurité [de l’ONU] lorsque la Russie voudra y discuter du retrait de ses troupes [d’Ukraine]», a répondu le ministre tchèque des affaires étrangères Jan Lipavsky sur X.
«Je n’imaginais pas que le ministère tchèque des Affaires étrangères était si analphabète qu’il ne savait pas comment fonctionne le Conseil de sécurité de l’ONU. Il s’agit d’une structure multilatérale qui fonctionne toujours conformément au droit international», a ensuite rétorqué Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des affaires étrangères.
Frappe ukrainienne à Belgorod : les Occidentaux «également responsables», selon la diplomatie russe