Le Kremlin a démenti ce 24 juillet avoir frappé la cathédrale de la Transfiguration d'Odessa, endommagée dans la nuit du 22 au 23 juillet.
«Nous l’avons indiqué à plusieurs reprises et pouvons le répéter : nous, nos forces armées, ne frappons jamais des infrastructures sociales, à plus forte raison des cathédrales», a catégoriquement démenti le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, ce 24 juillet.
Celui-ci a estimé que la responsabilité de la destruction de la cathédrale de la Transfiguration d’Odessa, dans la nuit du 22 au 23 juillet, incombait aux antimissiles ukrainiens, «qui ont été lancés et ont détruit» l’édifice religieux.
La ville d’Odessa a subi une nouvelle attaque nocturne il y a deux jours. La cathédrale a été très endommagée, plusieurs de ses murs se sont effondrés et des icônes ont été brûlées. Kiev a aussitôt accusé la Russie. «Nous n’acceptons donc pas de telles accusations. Elles sont tout à fait fausses», a ajouté Dmitri Peskov.
Duel de frappes
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a promis le lendemain des «représailles» aux tirs de «19 missiles» russes sur la cité portuaire.
Moscou et la péninsule de Crimée ont subi, ce 24 juillet à l’aube, des attaques de drones, qui ont été neutralisés. Les frappes russes intervenaient à la suite d’attaques ukrainiennes visant la Crimée, dont le pont de Kertch.
L’armée russe neutralise des attaques de drones au-dessus de Moscou et de la Crimée