Le colis piégé dont l'explosion a blessé un représentant russe en Centrafrique le 16 décembre, provenait du Togo, et l'expéditeur a été identifié, selon les premiers éléments de l'enquête, a déclaré le procureur de Bangui.
L’explosion qui a blessé le 16 décembre le représentant de la maison russe en Centrafique est «d’origine criminelle» et susceptible d’être qualifiée «d’acte terroriste», a indiqué le procureur de la République de Bangui, Benoît Narcisse Foukpio, dans un communiqué envoyé à l’AFP.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le colis «contenant un engin explosif a été expédié au responsable de la maison russe de Bangui (…) en provenance de la ville de Lomé», la capitale du Togo, a-t-il ajouté, précisant avoir identifié l’expéditeur.
Le colis a été envoyé «par le service international de la société DHL (une société de transport, ndlr) sur un vol de la compagnie Kenya Airways», a-t-il conclu.
La Russie a rapporté que l’un de ses représentants en Centrafrique avait été blessé le 16 décembre à Bangui, la capitale, par l’explosion d’un colis piégé. Le même jour, le ministère russe des Affaires étrangères avait évoqué un «acte criminel» visant à «nuire au développement des relations amicales» entre Moscou et Bangui, sans toutefois désigner de commanditaire présumé.
Dimanche, la Centrafrique a «condamné fermement» les faits et annoncé l’ouverture d’une enquête, réaffirmant que «cette attaque ne saurait entamer les excellentes relations entre la République Centrafricaine et la Fédération de Russie».
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