Lors d'un rassemblement dans le Nevada pour soutenir le candidat au Sénat Adam Laxalt, Donald Trump a évoqué le conflit en Ukraine. Il a mis en garde contre le déclenchement d'une «troisième guerre mondiale» et exige une «négociation immédiate».
Dans la soirée du 8 octobre, lors d’un rassemblement à Minden (Nevada) en soutien au candidat au Sénat Adam Laxalt et au candidat au poste de gouverneur Joe Lombardo dans le cadre des élections de mi-mandat, Donald Trump s’est exprimé sur le conflit en Ukraine, comme le rapporte Newsweek.
L’ancien président américain a mis en garde contre une «troisième guerre mondiale» en l’absence d’une résolution pacifique du conflit.
🚨 Trump on nuclear war: “We must demand the immediate negotiation of a peaceful end to the war in Ukraine or we will end up in WW3. And there will be nothing left of our planet — all because stupid people didn't have a clue… They don't understand the power of nuclear." pic.twitter.com/CvqTVTzJL5
— Insider Paper (@TheInsiderPaper) October 9, 2022
«Nous devons exiger la négociation immédiate d’une fin pacifique de la guerre en Ukraine», a déclaré Donald Trump, ajoutant : «Ou nous finirons dans la troisième guerre mondiale et il ne restera plus rien de notre planète parce que des gens idiots […] ne comprennent rien. J’ai reconstruit notre puissance militaire et nucléaire. Ils ne comprennent pas à quoi ils ont affaire avec la puissance du nucléaire.»
L’intervention du magnat américain survient quelques jours après que le président ukrainien Volodymyr Zelensky a officiellement exclu les pourparlers avec le président russe Vladimir Poutine, après l’adhésion des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk et des régions de Kherson et de Zaporojié à la Fédération de Russie.
«L’Ukraine ne négociera pas avec la Russie tant que Poutine sera président», avait-il ainsi affirmé, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux le 30 septembre. «Nous adoptons une mesure décisive en signant la candidature de l’Ukraine en vue d’une adhésion accélérée à l’OTAN», avait-il également assuré, comme le rapportait l’AFP.
De leur côté, Kiev et l’Union européenne avaient condamné la signature des traités d’adhésion à la Russie, ne reconnaissant aucune légalité ni légitimité aux référendums organisés dans le Donbass ainsi que dans les régions de Zaporojié et de Kherson.
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