Les syndicats italiens, dont USB et Si Cobas, ont battu le pavé le 3 décembre à Rome, protestant contre les actions du gouvernement, de l'OTAN et la vie chère. Ils revendiquent également la fin des livraisons d’armes en Ukraine.
En présence de plusieurs organisations syndicales, des manifestants ont battu le pavé à Rome le 3 décembre pour protester contre la cherté de la vie mais également contre la politique du gouvernement italien vis-à-vis du conflit ukrainien. A ce titre, ils ont appelé à la fin des livraisons d’armes au profit de Kiev. Certains manifestants ont brûlé des pancartes représentants des drapeaux de l’Alliance où était inscrit : «Organisation terroriste».
Le coût de la vie est devenu insupportable pour beaucoup de gens
«Ces derniers jours, le gouvernement a encore octroyé de l’argent pour financer la guerre en Ukraine, au lieu d’investir dans les dépenses sociales, la santé, l’éducation et les retraites. Nous disons qu’il est nécessaire de mettre fin à la guerre. Il faut arrêter de financer l’Ukraine et lever les sanctions imposées contre la Russie», a déploré auprès de l’Agence Ruptly Pierpaolo, un membre de l’Union syndicale de base (USB).
«Le coût de la vie est devenu insupportable pour beaucoup de gens. Et ces mêmes gens disent qu’ils ne veulent pas financer cette crise : ce n’est pas leur faute si la guerre a éclaté ; ce n’est pas leur faute si elles [les entreprises énergétiques] font trop de profit sur les factures d’énergie», s’est indigné un citoyen prenant part à la manifestation.
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