Le chef de la république de Crimée a déclaré que les forces ukrainiennes avaient de nouveau tenté de frapper des installations de la péninsule. Aucune victime ni dégât matériel n'est à déplorer mais les attaques sont récurrentes.
«Un missile de croisière a été abattu par les forces de défense anti-aérienne russes ce 9 juillet», a déclaré sur sa chaîne Telegram le chef de la république de Crimée Sergueï Axionov. «Aucun blessé ni dégât matériel n’est à déplorer», a-t-il ajouté.
L’épave serait tombée dans les eaux de la mer d’Azov et la circulation sur le pont de Crimée a été temporairement interrompue dans les deux sens.
Des attaques récurrentes
Le chef de la république de Crimée a précisé que le missile intercepté ce jour avait une portée maximale de 300 kilomètres, contraignant les avions ukrainiens à prendre le risque de se rapprocher très près de la ligne de front et à s’exposer à la défense aérienne russe.
Cette frappe intervient le lendemain de la reconnaissance par la ministre ukrainienne de la Défense ukrainienne sur sa chaîne Telegram de la responsabilité des forces de Kiev dans l’attaque du pont de Crimée du 8 octobre 2022 : «273 jours se sont écoulés depuis notre première frappe du pont de Crimée pour nuire à la logistique des Russes».
Le 27 mai, le chef des services de sécurité ukrainiens Vassili Maliouk avait déjà admis indirectement l’implication de l’Ukraine dans cet acte terroriste.
Le 15 juin dernier, une dizaines de drones ukrainiens avaient visé la péninsule de Crimée avant d’être abattus par les forces anti-aériennes russes. Une semaine plus tard, le pont de Tchongar, reliant la Crimée et la région de Kherson, qui avait été endommagé par des missiles ukrainiens.
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