Le FSB a annoncé l'arrestation d'un membre du «bataillon des Tatars de Crimée volontaires», une organisation considérée en Russie comme terroriste. Il aurait notamment participé au blocus alimentaire de la péninsule.
«Il a été établi qu’un habitant de Crimée avait rejoint en 2017 le groupement armé actif en Ukraine dénommé le “bataillon des Tatars de Crimée volontaires”», selon un communiqué de la direction du FSB de la République de Crimée et de Sébastopol, cité le 13 septembre par l’agence TASS.
Toujours selon les informations rapportées par l’agence de presse russe, le suspect âgé de 54 ans aurait été en charge de «la garde armée du lieu de stationnement permanent du bataillon». En outre, il aurait «directement pris part au soi-disant blocus de la Crimée» et aurait effectué, «en coopération avec les gardes-frontières ukrainiens, des fouilles de personnes ou de véhicules qui passaient la frontière russe».
D’après les enquêteurs, le suspect, qui avait la possibilité de quitter ce bataillon, s’en serait abstenu. Le tribunal de secteur l’a placé en détention provisoire pour deux mois et a ouvert une enquête au titre de l’article 208.2 du Code pénal russe (participation à un groupement armé interdit par la loi fédérale).
Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine, le FSB annonce régulièrement l’arrestation de partisans des forces ukrainiennes accusés de se livrer à des actes de sabotage ou de transmettre des renseignements sur des infrastructures russes sensibles.
La République de Crimée abrite, en particulier, plusieurs organisations classées comme terroristes par la législation russe, comme le «Mejlis du peuple tatar de Crimée» ou le «Parti islamique de la libération». Ces groupes ont pour dessein le blocus de la péninsule et sa réintégration à l’Ukraine.
Le FSB arrête un cadre d’une organisation extrémiste dans la région de Kherson
