Deux jeunes Français partisans d'un islam radical, dont un adolescent, ont été incarcérés et inculpés pour «entreprise terroriste», soupçonnés d'avoir projeté un attentat d'inspiration djihadiste, a indiqué le 20 juin le parquet antiterroriste.
Un lycéen de 17 ans voulait commettre un attentat au couteau, sans cible précise, et était en contact avec d’autres jeunes de son âge radicalisés, habitant en Europe, a rapporté le 20 juin le parquet national antiterroriste. Le lycéen et un étudiant en droit de 21 ans ont été inculpés, respectivement en mars et en juin, pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle.
«Deux personnes radicalisées projetant de passer à l’acte ont été interpellées par la DGSI [contre-espionnage français] à la suite d’un important travail d’enquête et de renseignement. Merci à ces femmes et hommes de l’ombre pour leur travail pour la protection des Français», s’est félicité dans un tweet le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
De très jeunes loups solitaires ?
C’est l’activité sur les réseaux sociaux du lycéen qui a alerté les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). A son domicile, les enquêteurs ont saisi des armes blanches et un écusson portant les attributs de l’organisation Etat islamique (EI). En poursuivant leurs investigations, les enquêteurs ont découvert que le mineur était en contact avec un étudiant en droit habitant en banlieue parisienne.
Les policiers ont retrouvé dans le téléphone de l’étudiant nombre d’images de décapitations et de tortures qu’il aurait transmises au lycéen, selon une source proche du dossier, relevant que les deux jeunes hommes n’avaient aucun contact avec des membres de Daech.
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