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Deux premiers cas du virus de Marburg recensés au Ghana

Deux cas de la maladie à virus de Marburg – une fièvre hémorragique – ont été enregistrés au Ghana, les tout premiers dans le pays, selon les autorités sanitaires. Les 98 personnes identifiées comme cas contacts sont actuellement en quarantaine.

Le Service de santé ghanéen (GHS) a fait savoir ce 18 juillet que les prélèvements sanguins de deux personnes réalisés dans la région d’Ashanti (sud) le 8 juillet dernier suggéraient une contamination par le virus de Marburg. Les échantillons avaient été envoyés à l’Institut Pasteur de Dakar (IDP) pour confirmation.

«Les tests supplémentaires effectués à l’IDP, au Sénégal, ont corroboré les résultats», a annoncé le Dr Patrick Kuma-Aboagye, directeur-général du GHS, dans un communiqué. «C’est la première fois que le Ghana confirme [la présence] du virus de Marburg», a-t-il précisé.

Près d’une centaine de cas contacts placés en quarantaine 

Les 98 personnes identifiées comme cas contact sont actuellement en quarantaine, ajoute le communiqué, précisant qu’aucun autre cas de Marburg n’a pour l’heure été détecté parmi elles. Les autorités sanitaires disent tout faire pour «protéger la santé de la population», appelant à la coopération «de tous» pour que le virus soit «contenu de manière efficace».

Un cas du virus de Marburg détecté en Guinée, une première en Afrique de l'Ouest


Un cas du virus de Marburg détecté en Guinée, une première en Afrique de l’Ouest

La maladie à virus de Marburg se transmet à l’homme par les chauves-souris frugivores et se propage dans l’espèce humaine par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, ou avec les surfaces et les matériaux, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

L’OMS avait annoncé en septembre 2021 la fin du premier épisode du virus de Marburg en Afrique de l’Ouest, 42 jours après l’identification d’un cas unique en Guinée. Des flambées et des cas sporadiques avaient par le passé été signalés ailleurs en Afrique, notamment en Afrique du Sud, en Angola, au Kenya, en Ouganda et en République démocratique du Congo.

La maladie commence de façon soudaine, avec une forte fièvre, des céphalées intenses et un éventuel malaise. Les taux de létalité ont varié de 24% à 88% lors des épidémies précédentes, en fonction de la souche virale et de la gestion des cas, selon l’OMS.

Bien qu’il n’existe pas de vaccins ou de traitements antiviraux approuvés pour traiter le virus, la réhydratation par voie orale ou intraveineuse et le traitement des symptômes spécifiques améliorent les taux de survie.




Selon l’OMS, il n’y a «aucune augmentation de la sévérité» des symptômes avec le variant Omicron


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