Le département américain de la Justice a annoncé accepter la possible nomination de l'un des juges proposé par Donald Trump pour passer en revue les documents saisis le 8 août au domicile de l'ancien président des Etats-Unis.
En plus de ses propres candidats, le département américain de la Justice a fini par accepter ce 13 septembre la candidature du juge proposé par l’équipe Trump, Raymond Dearie, du district est de New York, pour examiner les documents saisis par le FBI en août à sa résidence de Mar-a-Lago.
Cette nomination, que le département de la Justice tentait d’éviter, survient une semaine après qu’une juge fédérale, Aileen Cannon, a ordonné qu’un expert indépendant soit nommé. Le 9 septembre, l’équipe juridique de l’ex-président américain et le département de la Justice avaient chacun soumis à la juge Cannon les noms de deux candidats pour le poste. Elle doit maintenant décider si elle choisit Raymond Dearie, 78 ans, pour cette affaire.
L’équipe Trump avait de son côté rejeté les deux premières candidatures avancées par le département, les juges fédéraux à la retraite Barbara Jones et Thomas Griffith. Le département avait quant à lui retoqué un des deux noms suggérés par l’équipe Trump, Paul Huck Jr, un juge fédéral de Floride, invoquant son manque d’expérience.
Le 8 août, le FBI a perquisitionné Mar-a-Lago, la résidence de Donald Trump en Floride, et saisi des cartons de documents confidentiels que le républicain n’aurait pas rendus après avoir quitté la Maison Blanche. Depuis cette opération de police spectaculaire et inédite pour un ancien chef d’Etat américain, Donald Trump, qui envisage ouvertement de se représenter à la présidentielle de 2024, tempête contre un acte qu’il juge «illégal et inconstitutionnel» et répète avoir été visé pour des raisons politiques.
La décision de la juge Cannon de nommer un expert indépendant interdit temporairement aux enquêteurs fédéraux d’utiliser les documents saisis dans le cadre de leur enquête pénale.
Donald Trump soupçonne le FBI d’avoir «placé» des preuves contre lui lors de la perquisition