Lors d’un rassemblement organisé le 3 octobre à Rome par des syndicats italiens contre l’augmentation du coût de la vie, des dizaines de manifestants ont brûlé leurs factures d’électricité en signe de protestation.
Mobilisés à l’initiative de plusieurs syndicats, des manifestants se sont rassemblés à Rome, le 3 octobre, pour protester contre l’augmentation du coût de la vie, en particulier la flambée des prix de l’énergie.
Une facture d’électricité représente 30% du salaire d’un ouvrier, d’un employé ou d’un salarié
Fabiola Bravi, membre de l’Union syndicale de base (USB), a rapporté que les augmentations en question ont «triplé» pour les prix relatifs «à l’électricité, le gaz, le carburant et denrées alimentaires». «Je décris une situation insoutenable, nous courons le risque d’un effondrement», a-t-elle ajouté. «Une facture d’électricité représente 30% du salaire d’un ouvrier, d’un employé ou d’un salarié», a précisé Pier Paolo Leonardi, président de l’USB.
En Allemagne et en Autriche, d’autres manifestations ont éclaté contre la flambée des prix de l’énergie. En France également, un débat a eu lieu à l’Assemblée nationale sur les conséquences de la situation en Ukraine sur les prix de l’énergie. Les deux forces d’opposition LFI et RN ont émis des critiques sur la politique menée par le gouvernement, s’inquiétant notamment des conséquences économiques des sanctions sur l’énergie.
Débat à l’Assemblée sur l’Ukraine : LFI et RN mettent un bémol sur les questions énergétiques
