Les violences urbaines survenues en France depuis la mort le 27 juin d'un jeune de 17 ans tué par un policier après un refus d'obtempérer ont poursuivi leur décrue dans la nuit du 4 au 5 juin, selon le ministère de l'Intérieur.
Le dernier bilan national du ministère de l’intérieur, pour la nuit du 4 au 5 juillet, fait état de 16 interpellations et huit bâtiments incendiés ou dégradés. A Paris et sa banlieue, sept personnes ont été interpellées.
Au total, le ministère a également recensé 202 incendies sur la voie publique, notamment des poubelles, 159 véhicules incendiés, et quatre attaques de locaux de police nationale, gendarmerie et police municipale.
Quelque 45.000 policiers et gendarmes ont été mobilisés la nuit dernière. Aucun n’a été blessé, selon le ministère.
Le 4 juillet, les autorités ont fait état au plan national de 3.625 personnes placées en garde à vue, dont 1.124 mineurs, depuis le début de ces émeutes. Parmi elles, 990 ont été déférées devant la justice et 380 incarcérées.
Les violences nocturnes avaient commencé de décroître le 2 juillet. Le 4, le président Emmanuel Macron est resté «prudent» sur la perspective d’un retour au calme dans le pays tout en estimant que le «pic» des violences était passé. Il a annoncé une «loi d’urgence» pour la reconstruction dans les villes touchées par les émeutes..
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