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Israël : la contestation contre la réforme judiciaire du gouvernement Netanyahou perdure

Les opposants à la réforme judiciaire voulue par le gouvernement Netanyahou ont de nouveau battu le pavé ce 23 mars. A Tel Aviv, la mobilisation a été émaillée de heurts entre manifestants et policiers.

Plusieurs dizaines de milliers d’Israéliens ont manifesté le 23 mars contre la réforme judiciaire voulue par le gouvernement, au cours d’une nouvelle journée de mobilisation, émaillée de heurts entre manifestants et policiers.

Une dizaine de manifestants ont été arrêtés pour atteinte à l’ordre public à Tel-Aviv, selon la police. Les forces de l’ordre ont utilisé des canons à eau pour disperser la foule qui avait bloqué le périphérique de la ville, selon une journaliste de l’AFP sur place.

Rassemblement devant la résidence de Benjamin Netanyahou

Plusieurs milliers de personnes se sont aussi rassemblées à Jérusalem devant la résidence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, selon des chiffres des médias israéliens. La police ne fournit pas d’estimations du nombre de manifestants. D’autres rassemblements, de moindre importance, se sont tenus à Haïfa, dans le nord du pays, et à Beer Sheva (sud).

Tensions entre manifestants et forces de sécurité israéliennes, lors d'une mobilisation contre le projet de loi controversé sur la réforme de la justice, à Tel-Aviv le 1er mars 2023.

Israël : violents affrontements lors d’une manifestation d’opposants à la réforme judiciaire

La journée du 23 mars avait été baptisée «journée de paralysie nationale» par les organisateurs des manifestations qui se succèdent chaque semaine depuis la présentation par le ministre de la Justice Yariv Levin d’un projet de réforme qui divise le pays.

La réforme vise à accroître le pouvoir des élus sur les magistrats. Selon ses détracteurs, elle met en péril le caractère démocratique de l’Etat d’Israël.

Benjamin Netanyahou et ses alliés de la droite radicale et ultra-orthodoxes estiment quant à eux la réforme nécessaire pour rétablir un rapport de force équilibré entre les élus et la Cour suprême, qu’ils jugent politisée.

La LDH fustige la venue en France d’un ministre «ultra-colonialiste» et «arabophobe» de Netanyahou

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