Dans un contexte d’inflation généralisée, le carburant renoue avec le pic de février : le sans-plomb 98 dépasse la barre des 2 euros. Le gouvernement a annoncé son refus de remettre le chèque carburant au goût du jour.
Avec une augmentation de près de 20 centimes par litre d’essence entre le mois de juillet et le mois d’août, le prix du carburant flambe dans l’Hexagone, d’après les dernières données du Figaro. Selon ces dernières, le sans-plomb (SP) 98 s’envole notamment au-dessus des 2 euros, le SP-95 à 1,96 euro et l’E10 à 1,94 euro.
Seul le gazole connait une baisse sur les huit premiers mois de l’année, avec un recul de 1,8%. Ce dernier, ainsi que le SP-95, ne pourront cependant pas grimper de manière illimitée dans la mesure où les stations Total Energies, premier fournisseur de France sur autoroute, ont plafonné le prix du gazole et du SP-95 à 1,99 euro en vertu des annonces du directeur général de l’entreprise Patrick Pouyanné en février devant les caméras de TF1.
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Interrogée le 23 août sur les ondes de France Bleu après le Conseil des ministres de rentrée, Elisabeth Borne a fermé la porte à une aide financière de l’Etat. Constatant «une augmentation des prix des carburants par rapport au début du mois de juillet», la Première ministre a néanmoins affirmé ne pas avoir «prévu de remettre en place des chèques carburants».
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Ce dispositif permettait de demander une indemnité carburant de 100 euros et a pris fin le 31 mars dernier. Faute de mise en place d’une aide pécuniaire, les services de l’Etat proposent d’informer les automobilistes des stations-services les moins onéreuses, notamment à l’aide des comptes X (Ex-Twitter) des préfectures.
L’augmentation du prix du baril de Brent de 13,7% en juillet sous le coup de la réduction de la production saoudienne est à l’origine de l’actuelle explosion du prix des carburants. Le ministère saoudien de l’Energiea annoncé début août que le recul de la production pourrait être prolongé et renforcé dans les mois qui viennent.
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