Le ministère de la Santé gazaoui a annoncé que 72% des victimes à Gaza étaient des femmes et des enfants. De leur côté, les autorités israéliennes ont recensé la mort de 589 soldats depuis le 7 octobre et ont affirmé avoir tué plus de 13 000 membres du Hamas et d'autres factions palestiniennes dans l'enclave gazaouie.
La guerre des chiffres est à son comble entre l’armée israélienne et le Hamas. Le ministère de la Santé de l’enclave gazaouie, a précisé le 11 mars que 72% des victimes à Gaza étaient des femmes et des enfants.
Selon des informations rapportées par plusieurs médias arabes, dont Sawt Beirut International, le ministère de la Santé de Gaza a informé le 11 mars que des raids israéliens avaient fait 67 nouvelles victimes en moins de 24 heures, ce qui élève le bilan à plus de 31 112 morts et 72 760 blessés depuis le 7 octobre dernier.
Si les proportions sont identiques pour les morts et les blessés, 22 400 femmes et enfants seraient donc morts selon les chiffres du ministère, auxquels s’ajouteraient à peu près 9 000 hommes morts.
Les représailles de Tsahal dans la bande de Gaza ont été initiées à la suite de l’attaque du Hamas le 7 octobre, qui a causé la mort de 1 160 Israéliens, selon les données de la sécurité sociale israélienne citées par l’AFP.
Netanyahou déterminé à lancer une opération à Rafah
De son côté, le ministère israélien des Affaires étrangères a également fait le décompte des pertes des soldats israéliens depuis le 7 octobre. Tsahal a perdu 589 militaires dont 249 depuis le lancement de l’opération terrestre dans la bande de Gaza le 27 octobre dernier.
Les autorités israéliennes revendiquent avoir tué 13 000 combattants du Hamas et d’autres factions palestiniennes, ce qui représenterait, toujours selon Tsahal, 43,3% des morts dans la bande de Gaza.
Dans une interview accordée à la chaîne MSNBC le 9 mars, le président américain Joe Biden a quant à lui déclaré «vous ne pouvez pas avoir 30 000 Palestiniens de plus morts comme conséquence des actions pour poursuivre (le Hamas). Il existe d’autres moyens de traiter avec le Hamas». Une manière de confirmer les chiffres émis par le ministère de la Santé de Gaza.
L’offensive de Tsahal à Rafah fait craindre le pire, la moitié de la population de la bande s’y étant réfugiée. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a indiqué dans une interview au quotidien allemand Bild publiée le 11 mars «dès que nous lancerons une action militaire contre les bataillons terroristes restant à Rafah, il s’agira d’une question de semaines jusqu’à ce que la phase intensive des combats soit terminée».
Pour l’heure, malgré les pourparlers menés au Caire entre le 3 et 7 mars, une trêve n’a pas été trouvée entre les différentes parties et ce, alors que le ramadan a débuté.
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