Les otages retenus dans la bande de Gaza depuis l'attaque du Hamas en Israël vont recevoir des médicaments «dans les prochains jours» en vertu d'un accord négocié par l'entremise du Qatar, a annoncé ce 12 janvier le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.
Les otages israéliens prisonniers du Hamas dans la bande de Gaza recevront des médicaments «dans les prochains jours», a annoncé ce 12 janvier le cabinet du chef du gouvernement israélien. L’accord a été négocié par l’entremise du Qatar.
Sur les 250 otages enlevés dans le sud d’Israël lors de l’attaque menée par les commandos du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre, 132 manquent à l’appel, 25 étant morts sans que leurs corps n’aient été restitués, selon les autorités israéliennes.
Une centaine d’otages avaient été relâchés lors d’une trêve dans les combats, fin novembre, contre la libération par Israël de prisonniers palestiniens, un échange déjà négocié par l’entremise du Qatar.
Au moins un tiers des otages souffrent de maladies chroniques et nécessitent un traitement, selon un rapport publié le 9 janvier par un collectif des familles d’otages, «Bring them home now» («Ramenez-les maintenant à la maison»).
«Beaucoup d’autres ont été blessés» lors de leur enlèvement et ont besoin de soins, alors que certains souffrent de pathologies liées aux conditions de captivité, selon le collectif.
Ce groupe de familles maintient la pression sur le gouvernement israélien pour obtenir la libération des otages depuis le début de la guerre déclenchée par l’attaque du Hamas, qui a fait environ 1 140 morts, majoritairement des civils, selon les autorités israéliennes.
Immédiatement déclenchées en représailles, les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza ont fait au moins 23 708 morts, en majorité des femmes, adolescents et enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Le gouvernement israélien s’est fixé comme but de guerre l’éradication du Hamas et la libération des otages. «Le temps presse», avait déclaré le 9 janvier le porte-parole du gouvernement israélien Eylon Levy.
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