L'armée israélienne a revendiqué avoir frappé dans la nuit du 22 octobre «plus de 320 cibles militaires». Le Hamas, de son côté, a rapporté qu'au moins 60 Palestiniens avaient été tués dans ces raids.
«Plus de 60 martyrs sont tombés dans les raids», dans la nuit, a indiqué le bureau des médias du Hamas ce 23 octobre au matin. Selon la même source, l’une des frappes a fait 17 morts dans une maison à Jabaliya, dans le nord du territoire, alors que 25 autres personnes ont été tuées dans des raids dans le secteur central de la bande de Gaza.
Par ailleurs, selon le ministère palestinien de la Santé, «dix corps au moins ont été extraits des décombres» après un raid qui a détruit ce 23 octobre au matin une maison à Deir el-Balah (centre).
Selon le dernier bilan global du gouvernement du Hamas communiqué le 22 octobre, avant ces nouvelles frappes, plus de 4 600 personnes, en grande majorité des civils, dont près de 1 900 enfants, avaient été tuées depuis le début de la guerre dans le petit territoire palestinien.
Une intensification des frappes depuis 48 heures
Le 21 octobre, l’armée israélienne avait annoncé une intensification des frappes. Elle a indiqué ce 23 octobre avoir frappé dans la nuit «plus de 320 cibles militaires», des infrastructures du Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, et de son allié du Jihad islamique.
L’armée a évoqué «des tunnels où se trouvaient des terroristes du Hamas», des «dizaines de centres de commandement opérationnel, où se dissimulaient parfois» des hommes du Hamas et de son allié du Jihad islamique, «des camps militaires et des postes d’observation». Israël est convaincu que le Hamas dirige ses opérations depuis un immense réseau sous-terrain.
La campagne de bombardement engagée le 7 octobre par Israël est un prélude à une probable opération terrestre de Tsahal. Israël s’est juré «d’anéantir» le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l’Union européenne et Israël.
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