De nombreux renforts en provenance de plusieurs pays de l'Union européenne ont été envoyés en France, afin de prêter main-forte aux soldats du feu en lutte depuis plusieurs jours contre un incendie en Gironde.
L’incendie «Landiras-2» qui ravage le sud de la Gironde depuis le 9 août, est «en phase de pause» et sa progression est «désormais limitée», ont annoncé la préfecture et les pompiers du département, cités par l’AFP dans la matinée du 13 août.
Sur le terrain, un millier de soldats du feu sont toujours mobilisés, dont de nombreux renforts venus de plusieurs pays européens. Le dernier groupe, 146 sapeurs-pompiers polonais, est attendu en début d’après-midi, portant le contingent d’aide européen à 361 pompiers. A ces renforts s’ajoutent deux avions canadair italiens et deux autres grecs qui ont commencé leur mission le 12 août.
Le bilan de cet incendie girondin, après le gigantesque incendie de juillet à Landiras, est maintenu à 7 400 hectares depuis le 9 août. «Sa progression est désormais limitée [et] le feu n’a pas significativement progressé cette nuit. Les sapeurs-pompiers s’attachent à traiter la périphérie du feu», a déclaré la préfecture dans un communiqué.
Ces derniers jours sur Twitter, certains commentateurs journalistiques et politiques ont déploré que la France se trouve en situation de demander une aide étrangère pour affronter des feux, tandis que d’autres ont salué la solidarité européenne à l’œuvre.
Quelle honte.. Comment une puissance comme la France peut-elle être réduite à quémander l’aide de ses voisins pour combattre les #incendies incendies ! Cela fait pourtant des années que les #pompiers ont mis en garde les gouvernements #Hollande et #Macron ! #Girondepic.twitter.com/X9mjBe8MFX
— Jean-Marc Graffeo (@jm_graffeo) August 11, 2022
Belle solidarité européenne. Ça fait plaisir à voir ! https://t.co/Aie1F7PLdX
— Gabriel Robin 🇺🇦 🇨🇵 (@gabirobfrance) August 12, 2022
Certains ont dénoncé, à l’occasion de ces incendies, la suspension de 5 000 pompiers non vaccinés contre le Covid-19, les soldats du feu étant, comme les soignants, soumis à l’obligation vaccinale.
Peut être que si 5000 pompiers français n’étaient pas suspendus, nous n’aurions pas besoin de nos voisins européens. Réintégrez nos pompiers et nos soignants ! #incendies#Gironde#incendiehttps://t.co/W4qjYAoiQL
— Antoine Villedieu (@villedieu_a) August 11, 2022
Larcher juge «vieillissante» la «flotte de Canadair», en marge des incendies en Gironde