Des centaines de personnes ont participé ce 22 janvier au matin à Téhéran aux funérailles de trois des cinq membres des Gardiens de la Révolution iraniens tués l’avant-veille dans une frappe imputée à Israël en Syrie.
Un hommage a été rendu ce 22 janvier à Téhéran aux cinq membres des Gardiens de la Révolution tués le 20 janvier dans une frappe imputée à Tsahal, à Damas.
Cette cérémonie s’est tenue dans une zone résidentielle du nord de la capitale autour d’une estrade érigée en plein air avec les portraits des cinq Iraniens tués et de Qassem Soleimani, l’ex-chef de la force Qods, la branche chargée des opérations extérieures des Gardiens de la Révolution, tué en 2020 par une frappe américaine en Irak, a constaté un journaliste de l’AFP.
Les cinq «conseillers militaires» iraniens, comme les ont désignés les Gardiens, ont été tués par une frappe qui a détruit un bâtiment de quatre étages de Damas.
Des médias iraniens ont présenté l’une des victimes comme étant le responsable en Syrie du renseignement pour la Force Qods.
Téhéran a juré de venger ses morts
L’Iran a accusé Israël de l’attaque et juré de venger ses morts. Israël n’a pas réagi à ces accusations.
Ces dernières semaines, Israël a été accusé d’avoir tué, lors d’opérations ciblées, un haut responsable iranien en Syrie et le numéro deux du Hamas palestinien au Liban, faisant craindre une extension de sa guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza.
Les Gardiens de la Révolution ont mené le 15 janvier une attaque au Kurdistan irakien contre «un quartier général» d’où opéraient selon eux les services de renseignement extérieur d’Israël.
«Qui a dit que nous n’attaquions pas l’Iran ?», se défend Netanyahou