Israël a bombardé l'aéroport international de Damas, le rendant hors service. Ce raid a été condamné ce 27 novembre par les diplomaties russe et cubaine. Moscou s'inquiète des conséquences régionales et La Havane s'insurge contre «l’impunité avec laquelle Israël agit».
La diplomatie russe a condamné fermement ce 27 novembre les frappes de l’Etat hébreu, la veille, sur l’aéroport de Damas, le rendant hors service. C’est la troisième fois depuis le 7 octobre que l’aviation israélienne cible l’installation aéroportuaire de la capitale syrienne.
Dans l’après-midi du 26 novembre, l’aviation israélienne a frappé l’aéroport «et certains points de la banlieue de Damas» depuis le «Golan syrien occupé», a également rapporté l’agence officielle syrienne Sana. Citant une source, le site nous apprend également que «l’agression a mis l’aéroport international de Damas hors service», occasionnant «quelques pertes matérielles».
Toujours selon Sana, le ministère syrien des Affaires étrangères et des Expatriés a souligné ce 27 novembre que «cette agression» constituait «une menace pour la paix et la sécurité dans la région et dans le monde».
La Russie s’inquiète des conséquences régionales
Dans un communiqué, Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a qualifié la frappe de «provocatrice» et estimé que ces raids étaient lourds de «conséquences extrêmement dangereuses dans le contexte du conflit palestino-israélien».
Même son de cloche du côté de La Havane. Sur la plateforme X (ex-Twitter), le chef de la diplomatie cubaine a condamné ce 27 novembre «les bombardements répétés menés par Israël contre la Syrie», affirmant de surcroît que ces frappes étaient «en violation flagrante du droit international et de la souveraineté de ce pays». «L’impunité avec laquelle Israël agit doit cesser», a martelé Bruno Rodriguez.
Le bâtiment aéroportuaire de la capitale syrienne avait déjà été bombardé les 12 et 22 octobre derniers. Israël bombarde régulièrement la Syrie pour empêcher l’acheminement des armes iraniennes à destination du Hezbollah libanais.
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