Des proches d'otages enlevés par le Hamas dans la bande de Gaza le 7 octobre sont partis ce 14 novembre de Tel-Aviv pour une marche de cinq jours jusqu'à Jérusalem, certains réclamant «un accord sur les otages, maintenant».
«Un accord sur les otages, maintenant» : des proches d’otages enlevés par le Hamas sont partis ce 14 novembre de Tel-Aviv pour Jérusalem, afin de faire pression sur le gouvernement israélien.
Cette marche de 63 kilomètres, à travers le centre du pays, doit conduire les marcheurs jusqu’au bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahou pour exiger de lui «la libération immédiate de tous les otages», a expliqué le Forum des familles d’otages et disparus.
Montée en toute hâte après le 7 octobre, quand 1 200 personnes ont été tuées et quelque 240 enlevées par le mouvement islamiste palestinien, selon les autorités israéliennes, cette organisation multiplie les événements et prises de parole pour maintenir la pression sur le gouvernement et conserver l’attention des médias.
Yuval Haran, dont le père, Avshalom, a été tué et la mère, Shoshan, enlevée avec six autres membres de leur famille, est à l’origine de cette nouvelle initiative, ont expliqué les organisateurs.
צעדת התמיכה במשפחות החטופים מתל אביב לבאר יעקב – קרדיט שב״פ @sha_b_p#BringThemBackHomeNowpic.twitter.com/Ks08cmkiD2
— אימהות נגד אלימות 💛 Mothers against violence (@imahot4) November 14, 2023
Le Hamas accuse Netanyahou de «tergiverser»
Les portraits des otages arborés sur des t-shirts noirs ou des affiches, plus d’une centaine de proches et leurs soutiens se sont élancés à la mi-journée de la place du musée des beaux-arts de Tel-Aviv, devenue le point de ralliement de leur cause.
«Un accord sur les otages, maintenant», clamaient plusieurs marcheurs sur des pancartes, alors que ces derniers jours des déclarations à ce sujet, du Hamas comme du gouvernement israélien, ont remis en lumière cette possibilité.
📣 Relatives of #Israeli Hostages Held in #Gaza Start March from Tel Aviv to @Netanyahu's Office in #Jerusalempic.twitter.com/pVpO1BLS8Z
— War Reports (@cheguwera) November 14, 2023
Le 12 novembre, Benjamin Netanyahou a évoqué lors d’une interview à NBC la possibilité d’un accord potentiel visant à libérer des otages. Le 13 novembre, la branche armée du Hamas a accusé les autorités israéliennes de «tergiverser» dans les discussions, via une médiation qatarie, sur la possible libération de dizaines d’otages en échange de celle de «200 enfants et 75 femmes» incarcérés par Israël.
L’armée israélienne a annoncé ce 14 novembre la mort de Noa Marciano, une soldate de 19 ans otage du Hamas à Gaza, au lendemain de la diffusion par le mouvement islamiste d’une image la présentant comme «tuée par un bombardement» israélien.
Dans la bande de Gaza, les bombardements israéliens ont tué au total 11 240 personnes, majoritairement des civils, parmi lesquels 4 630 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.
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