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Gaza : Lavrov s’entretient avec son homologue iranien, poursuivant leurs efforts vers un cessez-le-feu

Sergueï Lavrov et Hossein Amir Abdollahian se sont entretenus pour évoquer la situation à Gaza. Les deux hommes regrettent le veto américain à l'ONU et l'absence de cessez-le-feu. Le chef de la diplomatie iranienne a également échangé avec son homologue chinois à ce sujet.

Benjamin Netanyahou et Vladimir Poutine, en janvier 2020 (image d'illustration).

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Sergueï Lavrov et Hossein Amir Abdollahian ont échangé au téléphone ce 12 décembre. Les deux diplomates ont passé en revue la situation internationale, ainsi que l’importance des liens bilatéraux entre la Russie et l’Iran. Ils ont, selon le ministère russe des Affaires étrangères, convenu d’accélérer la finalisation de «l’approbation d’un nouveau “grand” accord interétatique».

Aussi ont-ils surtout abordé la crise à Gaza. Le chef de la diplomatie iranienne a regretté «le veto américain» lors du Conseil de sécurité des Nations unies réuni le 9 décembre pour imposer un cessez-le-feu dans l’enclave gazaouie, rapporte le ministère iranien des Affaires étrangères sur la plateforme X (ex-Twitter) le 12 décembre.

Pour Téhéran, la décision américaine équivaut à donner «le feu vert au régime sioniste pour «poursuivre sa guerre génocidaire contre les habitants de Gaza».

Lavrov insiste sur l’importance d’un État palestinien indépendant

Hossein Amir Abdollahian a d’ailleurs insisté avec son homologue Sergueï Lavrov sur «la nécessité de poursuivre les efforts internationaux en vue de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza», d’augmenter «l’envoi d’aide humanitaire» et de mobiliser l’autorité de l’ONU. Le diplomate russe a de surcroît réitéré l’importance «de former un État palestinien indépendant». 

Outre l’épineux conflit israélo-palestinien, les deux hommes ont salué la rencontre entre Vladimir Poutine et Ebrahim Raïssi à Moscou le 7 décembre. 

Hossein Amir Abdollahian s’est également entretenu avec son homologue chinois dans la matinée de ce 12 décembre, évoquant les risques d’«explosion» si la guerre ne cessait pas à Gaza. Il s’en est pris directement au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, dont la vie «n’est liée qu’à la poursuite de la guerre et du génocide». De son côté, Wang Yi a fait part de l’importance pour la Chine d’établir «un cessez-le-feu et l’envoi immédiat d’une aide humanitaire à Gaza».

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