France

«Je pisse sur les souverainistes» : à l’aube du second tour, le rappeur Médine fait polémique

Le rappeur Medine – qui a annoncé voter pour Emmanuel Macron au second tour – a présenté une nouvelle chanson aux paroles aussi agressives que vulgaires contre la droite française, faisant réagir quelques personnalités.

Quelques jours après avoir publiquement fait connaître son intention de voter pour Emmanuel Macron et à l’aube du second tour de l’élection présidentielle, le rappeur Médine est apparu sur le média Konbini pour présenter une chanson aux accents politiques certains, ciblant la droite française.

Auteur: Konbini

«Je pue de la gueule quand je lis leur programme à voix haute […] Si je vais à leurs funérailles c’est pour m’assurer de leur mort», lance ainsi Médine avant d’adresser un clin d’œil appuyé aux antifas : «Gigantesque est la foule, encagoulée et gantée […] C’est le son des quotas et quantités d’antifas.»

«Je pisse sur la fleur de lys, sur les fafs [fascistes], les souverainistes, les pédérastes de pétainistes […] Comme dans un film coréen, j’attends la fin pour me venger», poursuit le rappeur du Havre sur le même ton.

Des paroles qui ont fait réagir du côté de la droite radicale, à l’image de l’eurodéputé et transfuge du porte-parole du parti Reconquête ! Gilbert Collard qui a qualifié Médine «d’urinoir». 

«Le jour où Médine pissera sur les islamistes, la racaille, les agressions vestimentaires anti françaises ; Le jour où il pissera sur les islamo-collabos gaucho-“progressistes”, wokistes, indigénistes… alors il pourra se prétendre Français. En attendant, on lui pisse à l’arrêt», a pour sa part écrit Jean Messiha, l’économiste proche d’Eric Zemmour.

Ce n’est pas la première fois que le rappeur se retrouve au cœur de débats politiques. Il avait dû renoncer à se produire au Bataclan en octobre 2018, une vive polémique l’ayant contraint à annuler deux concerts, presque trois ans après les attentats djihadistes du 13 novembre 2015 qui s’étaient en partie déroulés dans cette salle de spectacle.

Certaines de ses anciennes chansons comme «Jihad» ou «Don’t Laïk», avaient été considérées par certains comme allant dans le sens des thèses djihadistes. Dans le deuxième morceau, sorti en janvier 2015 une semaine avant l’attentat de Charlie Hebdo, Médine s’attaquait à la laïcité avec des phrases comme «Crucifions les laïcards comme à Golgotha» ou encore «Je scie l’arbre de leur laïcité avant qu’on le mette en terre».




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