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Le président iranien regrette le manque d’unité du monde musulman face à Israël

Face aux bombardements dans la bande de Gaza, le président iranien critique le manque d'unité du monde musulman qui, selon lui, aurait pu faire pression sur les autorités israéliennes. Ebrahim Raïssi juge également que la présence étrangère au Moyen-Orient est l'une des sources du problème.

A l’occasion de la réception des lettres de créance du nouvel ambassadeur saoudien ce 24 octobre, le président iranien a blâmé le manque de solidarité musulmane à l’égard de la cause palestinienne. 

Selon l’agence iranienne Irna, outre la question des relations bilatérales avec l’Arabie saoudite, Ebrahim Raïssi a mis en exergue la nécessité d’un bloc commun pour s’opposer aux politiques israéliennes. Il a regretté l’absence d’une unité qui aurait pu, selon lui, «empêcher l’oppression et l’agression du régime sioniste et l’avidité de ses partisans occidentaux d’une manière plus efficace».

L’Iran critique la présence étrangère au Moyen-Orient

Le président iranien a ainsi fustigé la présence étrangère au Moyen-Orient qui «constitue en soi un facteur d’intensification des problèmes». Sans les citer, le chef d’Etat de la République islamique vise les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux qui disposent de plusieurs bases dans la région et qui tentent depuis plusieurs années d’avancer la normalisation de l’Etat hébreu, un processus auquel s’oppose Téhéran. 

Depuis le déclenchement des hostilités entre le Hamas et Tsahal, l’Iran est accusé par les occidentaux d’avoir été directement impliqué dans l’attaque du 7 octobre. Téhéran a réfuté ces accusations, mais ne cache pas pour autant ses liens avec les différentes factions palestiniennes et le Hezbollah. D’ailleurs, le chef de la diplomatie iranienne s’est entretenu le 23 octobre avec les chefs du Hamas et du Jihad islamique. 

De surcroît, la diplomatie de la République islamique iranienne s’est activée pour parler avec ses différents partenaires régionaux, à l’instar de la Turquie, de l’Arabie saoudite et de l’Egypte, pour coordonner leurs actions en faveur de la cause palestinienne. 

Riyad et Téhéran ont pacifié leur relation en avril 2023, par l’entremise de la Chine, après sept années de rupture. 

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