La garde à vue du suspect de la tuerie survenue à proximité d'un centre culturel kurde à Paris a été levée pour raisons de santé. L'individu a été hospitalisé à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police, selon le parquet de Paris.
La garde à vue de l’homme de 69 ans soupçonné de l’assassinat de trois Kurdes à Paris a été levée ce 24 décembre pour des raisons de santé et il a été hospitalisé à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police, a annoncé le parquet de Paris.
«Le médecin qui a examiné le mis en cause ce jour en fin d’après-midi a déclaré que l’état de santé de l’intéressé n’était pas compatible avec la mesure de garde à vue», a précisé le parquet. «La mesure de garde à vue a donc été levée dans l’attente de sa présentation devant un juge d’instruction lorsque son état de santé le permettra», a-t-il ajouté, précisant que les investigations se poursuivaient.
Plus tôt ce 24 décembre, le parquet de Paris avait annoncé que «le mobile raciste des faits» avait été «ajouté» à l’enquête ouverte pour assassinats, tentatives d’assassinat, violences avec arme, et infractions à la législation sur les armes.
Le suspect de 69 ans, un conducteur de train à la retraite de nationalité française, a fait feu à plusieurs reprises, le 23 décembre peu avant midi, devant un centre culturel kurde, situé dans un quartier commerçant animé et prisé de la communauté kurde dans le centre de Paris. Trois personnes, deux hommes et une femme, ont été tuées et trois autres hommes blessés, dont un sérieusement, selon le dernier bilan. Maîtrisé par plusieurs personnes avant l’intervention de la police, l’homme, qui avait déjà commis des violences avec arme par le passé, a indiqué lors de son interpellation avoir agi parce qu’il était «raciste», a rapporté à l’AFP une source proche du dossier.
Fusillade à Paris : la garde à vue du suspect prolongée, la motivation raciste retenue